Il s’agit du Registre de commerce, du Ninea, des cartes de commerçants et des cartes import-export dans un délai exceptionnel de traitement de quelques heures. L’adjoint au Gouverneur chargé des affaires administratives salue la belle initiative de l’Apix qui va booster davantage l’économie locale. «Ce guichet mobile va permettre d’informer les entrepreneurs sur les créneaux porteurs, mais également sur les opportunités d’emplois. Il va aussi leur permettre d’accomplir leurs formalités administratives sur place et dans des délais très réduits. Aussi, ce guichet mobile va contribuer à l’équité territoriale des services publics destinés aux entreprises», a soutenu Sidi Guissé Diongue.
Le guichet mobile de promotion et de services aux entreprises est une activité d’animation économique locale pour soutenir l’entrepreneuriat local et créer une synergie entre acteurs de l’Administration autour de l’Apix, sous la supervision du Gouverneur. L’idée, affirme Kadio Fofana Diop, «est de redynamiser le secteur privé local et créer un cadre pour une émergence dans la zone sud». Cette initiative de l’Apix est ainsi une réponse à la problématique des lourdeurs administratives dont se plaignent souvent les entrepreneurs. «Cette initiative vient lever toutes les contraintes liées aux délais pour pouvoir délivrer dans des temps records des documents qui étaient jadis assez difficiles à obtenir», a dit la directrice du Service aux investisseurs de l’Apix S.A.
Ainsi, les acteurs économiques se sont félicités de cette initiative qui, selon eux, est venue à son heure. «Ce que j’ai vu est impressionnant. L’exécution des dossiers administratifs s’est faite dans un temps très court, c’est extraordinaire par rapport au quotidien. Auparavant, on restait jusqu’à 72 heures et parfois bien au-delà, pour obtenir un registre de commerce et un Ninea à la fois. Alors, si on le fait en 24 heures, c’est tout bénéfique pour nous les opérateurs», témoigne Ousmane Diaouné, entrepreneur dans le domaine de la pêche. Auparavant, pour obtenir ces papiers nécessaires pour une entreprise, il fallait passer d’abord par la Chambre de commerce, ensuite par le Tribunal régional, les services des impôts et domaines.