Cette demande, conforme "aux dispositions du traité fondateur de la Cédéao" et "à ses critères d'adhésion" selon ce communiqué, intervient moins d'un mois après la réintégration fin janvier du royaume au sein de l'Union africaine (UA).
Ces derniers mois, le Maroc a mené une vaste offensive diplomatique en Afrique, marquée par des visites de Mohammed VI dans plusieurs pays du continent et la signature de nombreux accords et conventions.
Pour sa dernière tournée en date, le souverain a visité successivement ces huit derniers jours le Ghana, la Zambie, puis la Guinée.
La demande marocaine d'intégrer la Cédéao "vient couronner les liens forts (...) avec les pays membres" de l'organisation régionale, qui "se sont renforcés aux cours des dernières années à travers les 23 visites du roi dans 11 pays de la région", selon Rabat.
Plusieurs centaines d'accords ont été conclus au cours de ces visites et "ont donné une impulsion forte à la coopération bilatérale avec les 15 pays membres de la Cédéao, rappelle le ministère des Affaires étrangères.
Le communiqué rappelle à cette occasion l'implication marocaine dans la région: participation à des opérations de maintien de la paix (notamment en Côte d'Ivoire) et aux efforts de médiation pour la résolution des conflits (au Liberia et en Sierra Leone, en Guinée, et en Guinée Bissau).
Le Maroc est par ailleurs le promoteur d'un ambitieux projet, annoncé début décembre 2016, de gazoduc reliant le Nigeria au royaume le long de la côte atlantique.
Le Maroc bénéficie actuellement du statut d'observateur au sein de cette organisation, créée en 1975 et très active sur la scène diplomatique régionale et continentale.