Aux dernières heures de la deuxième alternance avec Macky, c'est le Pds et Karim qui accusent des juges d'avoir mal acquis des biens pour les écarter de la course à la présidentielle.
Entre-temps, la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) ressuscitée en 2012 pour les délinquants de l'ancien régime, est tuée et enterrée après en avoir fini avec la tête de gondole de la traque et quelques lampions.
Les corps de contrôle chargés de surveiller les gouvernants actuels publient parcimonieusement des rapports accablants qui finissent dans les tiroirs. Les valeurs sont chahutées, les voleurs récompensés.
Si à quelques jours d'une présidentielle tant attendue, notre Assemblée si auguste s'apprête, de façon expéditive, à se pencher sur une histoire de membres du Conseil constitutionnel qui seraient corrompus, c'est la consécration d'une gestion ni sobre ni vertueuse. Un jeu de dupes dangereux qui enfonce davantage notre démocratie mal en point et nous expose à tous les excès.
Nous avons vécu alternativement la tragédie et la comédie tout au long de ces douze ans. L'irréel et le loufoque. Nous ne sommes pas manifestement au bout de nos peines avec cette histoire de « Sages» qui seraient si peu recommandables. Pardonnez l’oxymore.
Cheikh Tidiane Coulibaly connu pour sa respectabilité, -Directeur de Cabinet du ministre d’État Abdoulaye Wade dans le gouvernement d’Abdou Diouf en 1991- et Cheikh Ndiaye seraient corrompus pour que le fils de Wade ne participe pas au scrutin du 25 février 2024. Qui aurait intérêt à les soudoyer ? Pourquoi réellement ?
Karim Wade et son parti ont donné des pistes. Karim quoi !