
M. Wickremesinghe, président par intérim depuis la semaine dernière, a obtenu 134 voix sur 225 députés contre 82 voix pour son principal opposant Dullas Alahapperuma.
"Maintenant, le temps de nos divisions est terminé. Je suis prêt à parler à chacun d'entre vous", a déclaré le nouveau président sri-lankais.
L'homme politique dirigera le pays jusqu'en 2024, achevant ainsi le mandat du déchu Gotabaya Rajapaksa, à la tête d'un gouvernement qui devra reprendre les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un éventuel renflouement.
Un nouveau président contesté par les manifestants
Mais à l'intérieur du pays, la candidature de M. Wickremesinghe a suscité la colère des manifestants qui demandent sa démission depuis qu'il est devenu Premier ministre et qui ont menacé de protester s'il est élu.
La nation insulaire souffre depuis des mois de pénuries de médicaments, de nourriture et de carburant, causées en partie par une dette élevée, des politiques gouvernementales malavisées et l'impact des attentats de Pâques et de la pandémie sur le tourisme.
Cette situation a donné lieu à des manifestations dans toute l'île depuis la fin du mois de mars, lorsque des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour demander la démission de Gotabaya Rajapaksa. Ces manifestations ont culminé avec la prise d'assaut des résidences officielles de M. Rajapaksa et de M. Wickremesinghe le 9 juillet, obligeant le président à quitter son poste et le pays.