Après deux jours d'audition à la Division des investigations criminelles, Khalifa Sall a déclaré qu'il n'a rien à se reprocher. Le maire de Dakar indique que ce qui lui est reproché est une pratique instituée par ses prédécesseurs à la mairie de Dakar.
A ce propos, le porte-parole du parti au pouvoir signale que personne ne conteste la légalité d'une caisse d'avance, mécanisme de la gestion publique reconnu et courant dans notre pays au titre de la gestion publique. "Dans le cadre de la gestion municipale, une caisse d'avance est sous la responsabilité entière du maire. Par contre, ce qui est formellement interdit par la loi, c'est le détournement de destination des ressources mobilisées au titre de la caisse d'avancer. Et pour ce qui est de l'aide et du secours que les maires apportent habituellement aux populations, la nomenclature budgétaire a prévu des rubriques, dédiées à cet effet", conclut-il.