
"La Sonacos est une société nationale, mais elle n'est pas une société étatique. L’État nous permet d'avoir une gestion autonome de la boîte, il intervient pour lever des fonds et donner des garanties bancaires. Le reste, c'est nous qui nous battons pour aller emprunter, pour transformer, vendre et payer nos charges fixes. Donc, l'influence de l'État est positive", à soutenu Modou Diagne Fada.
À la lumière de la crise ukrainienne, le Directeur général de la Sonacos est d'avis qu'il faut mener la bataille de la souveraineté alimentaire. Dès lors, a-t-il souligné, il va falloir garantir d'abord la disponibilité de la matière première.
"On ne peut pas parler de souveraineté alimentaire au Sénégal sans parler de l'huile. Tout le monde sait que l'huile joue un rôle extrêmement important. Et nous avons un outil national réparti dans différentes régions qui devrait nous permettre de satisfaire les besoins nationaux. Car, une Sonacos qui marche peut transformer plus de 500 000 tonnes d'arachide".