L’élection s’est déroulée sous la supervision des cabinets d’huissiers SCP Diatta, Ndiaye et Faye et SCP Fame et Ba, et en présence du directeur-gérant de la Sodav, Aly Bathily.
Selon ce dernier, le scrutin a été organisé conformément aux statuts de la société (article 13.8).
“Les électeurs, précise-t-il, sont issus de trois collèges constitués des auteurs, des artistes-interprètes et des producteurs et éditeurs”.
Après un premier mandat de trois ans en 2016 et un deuxième en 2021, la productrice du label “Prince arts” rempile pour un troisième mandant jusqu’en 2027.
Ngoné Ndour qui s’inscrit dans la continuité, estime que beaucoup de challenges sont à relever, dont l’application de la rémunération pour copie privée (la redevance prélevée sur les supports d’enregistrement), la révision des statuts et de tous les textes de fonctionnements de la Sodav.
Les autres défis concernent “le relèvement du taux de la rémunération équitable, le projet de construction du siège, entre autres”.
“Depuis 2016, un travail magnifique a été accompli par le conseil d’administration et la direction gérante, et le bilan présenté chaque année est certifié par le commissaire aux comptes. La Sodav est une structure très surveillée par l’État. Nous avons subi pas mal de contrôles, et le renouvellement de l’agrément de la Sodav fait suite à une enquête commanditée par l’ancien président Macky Sall”, a indiqué la PCA.
“J’ai fait mon devoir par rapport à mon environnement culturel. Il n’y a pas de clan. Notre objectif est d’améliorer les conditions de vie des artistes, car on a des comptes à rendre”, a dit pour sa part Djiby Guissé, le nouvel administrateur de la Sodav.
Il s’engage à travailler pour une gestion transparente et une bonne gouvernance de la structure.
La Sodav a tenu, jeudi, son assemblée générale annuelle, au terme de laquelle les 1/3 du conseil d’administration a été renouvelé.