«Le foncier est un levier important du développement économique et social. Mais il ne peut remplir pleinement cette vocation que lorsque la sécurité juridique des terres issue certes du domaine national est assurée au-delà de toute ambiguïté afin d’éviter au mieux tout conflit latent ou ouvert pouvant déboucher sur un contentieux », a reconnu Macky Sall.
Faisant le diagnostic du foncier au Sénégal, le Président Sall montre clairement une situation caractérisée par la conjonction de plusieurs facteurs de complication, notamment le déficit en terre aménagée, la forte poussée démographique, une planification et une gestion encore insuffisante de l’espace, le non-respect des règles en matière d’urbanisme, des découpages administratifs incohérents, le non-respect de certaines règles de procédure, entre autres.
Mieux, ajoute-il, il y a des litiges afférents et la fréquence des pratiques délictueuses en matière foncière. «Cette situation engendre naturellement des conséquences fâcheuses dont l’impact négatif sur les stratégies de planification, des difficultés énormes de réalisation de projets et travaux publics », argue-t-il.
Quid des pistes de solution et de la prévention des conflits fonciers ? Macky Sall rappelle qu’il a lancé le plan national de l’aménagement et du développement du territoire qui est un plan de projection sur le futur, de planification de l’espace. « Toutes les affectations devront tenir compte de ce plan national, y compris les plans directeurs d’aménagement et subséquemment tous les actes d’affectation postérieure à ce plan. Il y a aussi l’occupation des zones non aedificandi et les mesures sur la sécurité publique avec l’effondrement d’immeubles, entre autres. » Témoignant son soutien à la Dscos, il a invité toutes les autorités administratives à continuer à apporter leur soutien à la Dscos.