Selon Me Ciré Clédor Ly, la proposition de médiation pénale ne peut venir que de la personne mise en cause, c’est-à-dire de Mamadou Diop. Il regrette les propos de l’avocat de la défense ( Me Alassane Cissé) qui n’aurait pas été « loyal » dans sa version des faits.
« Lorsque la proposition m’a été faite de trouver un apaisement et un règlement à l’amiable, j’ai été très clair et ferme. Il fallait que la mère de Dieynaba, son frère et Dieynaba Baldé elle-même soient informés de cette proposition de demande d’apaisement… », a-t-il dit.
Conditions exigées
L’avocat de la jeune fille, qui a confirmé une tentative de médiation pénale, déclare qu’il a posé des conditions pour que ça aboutisse et a émis des réserves in fine.
« Pour être en phase avec la loi, le premier acte devrait être la reconnaissance de la paternité de l’enfant que porte la fille Dieynaba Baldé. Le deuxième acte devrait être le mariage, c’est-à-dire que Mamadou Diop épouse la victime Dieynaba. Ensuite, j’ai émis des réserves parce qu’il était difficile de mettre en œuvre la proposition de mariage parce que Diop était en garde à vue. Et l’hypothèse de le laisser aller célébrer un mariage n’était pas possible », a-t-il expliqué.
Retrait de la plainte
Pour finir, Me Ly de rajouter qu’il était partant pour cette solution à l’amiable au respect des conditions précitées. Toutefois, il n’a pas jusque-là reçu une réponse à cet effet.
« J’étais prêt à convaincre la famille de Dieynaba de retirer sa plainte si Mamadou Diop acceptait de reconnaître l’enfant et épousait la fille. Mais, il fallait que le papa de Dieynaba, qui n’était pas présent, donne son avis. Ce qui me choque c’est que l’avocat n’a pas révélé que la proposition c’était l’acceptation de la grossesse et le mariage. Mais, je me demande si la proposition a été communiquée à Diop « , a-t-il conclu.