Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Quinze ans après : Les Sénégalais se souviennent de Serigne Saliou

RELIGION
Mercredi 28 Décembre 2022

Décédé à l’âge de 92 ans, Serigne Saliou Mbacké était le dernier fils de Bamba sur terre. De son vivant, il a contribué à la modernisation de la ville de Touba,à l’éducation des enfants et à l’agriculture. Quinze années après, il vit dans les mémoires


Décédé à l’âge de 92 ans, Serigne Saliou Mbacké était le dernier fils de Bamba sur terre. De son vivant, il a contribué à la modernisation de la ville de Touba,à l’éducation des enfants et à l’agriculture. Quinze années après son rappel à Dieu le 28 Décembre 2007, les sénégalais se souviennent de cet homme de Dieu.

Grand producteur, il a réalisé un énorme projet agricole à Khelcom sur une surface de 45 000 ha parce que persuadé que l’autosuffisance alimentaire était à portée de main. Ce guide religieux ,5ème khalife général des mourides bénéficiait d’une grande aura dans la communauté mouride et dans le monde musulman. Serigne Saliou Mbacké n’a pas pu voir se réaliser son projet de modernisation de la ville qu’il a confié à Wade, non sans lui remettre, en guise de participation personnelle, une somme de 7 milliards de F CFA. Il a mis en œuvre un plan de viabilisation de terrains d’environ 100 000 parcelles et un réseau d’électrification de la ville.

Celui qu’on surnommait le milliardaire qui ne s’habillait pas et le savant qui parlait peu était d’une simplicité sans faille. Son désintéressement vis-à-vis du clinquant de cette vie, laissait comprendre aux gens quelque peu avertis, que tout ce qui a une fin, une finitude, ne doit pas être considéré comme durable, réellement. Il avait la plus grande attention pour la famille de Serigne Touba. Né à Diourbel en 1915, Serigne Saliou a fait de l’éducation son occupation continue. De son vivant, il avait implanté 29 daaras à travers tout le pays. Les 14 daaras ont été acquis avant Khelcom qui ne renferme que les 15 autres. En effet, ses daaras où les étudiants travaillent dans les champs éparpillés à travers le pays datent de plus d’un demi-siècle. Dans ses écoles, l’enseignement du Coran et l’éducation religieuse étaient associés au travail pour indiquer qu’il s’agissait d’activités inséparables.

Serigne Saliou a fait du mouridisme une voie soufi connue actuellement à travers le monde entier. L’apprentissage du travail chez les jeunes leur confère la conscience qui permet à l’homme de s’accomplir, d’être utile à lui-même et à la communauté. Quant à l’éducation, elle a pour but dans ces daaras de faire connaître aux jeunes disciples le sens de la vie, les règles de comportement dans la société, les normes spirituelles et morales dont l’observation assure à chacun la sauvegarde de son humanité.. Il reprit de nombreux travaux de rénovation aussi bien internes qu’externes de la mosquée et la construction de l’université islamique qu’avait entamée son frère aîné Abdoul Ahad Mbacké.

Écouté, respecté voire craint, il intervenait pour sauvegarder les grands équilibres du pays. Fin janvier 2007, dans un contexte lourd d’incertitudes, il a reconcilié Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Idrissa Seck. Serigne Saliou était le plus petit dénominateur commun dans un Sénégal en proie à des divisions de toutes sortes. Abdoulaye Wade, dont il était le guide spirituel et qui lui rendait régulièrement visite, s’inclinait devant lui pour solliciter ses bénédictions.

L’opposition l’avait rencontré fin novembre pour lui demander de convaincre Wade d’accepter d’ouvrir le dialogue. Les syndicats sollicitaient sa médiation avant de lancer le moindre mouvement social. Serigne Saliou était également un acteur économique convaincu de la nécessité pour son pays de réaliser l’autosuffisance alimentaire. Avant de s’installer à Touba, capitale du mouridisme, le 13 mai 1990, pour y être intronisé calife général, il n’y venait qu’une fois par an afin de remettre à ses prédécesseurs successifs sa participation aux frais d’entretien de la cité religieuse. Serigne Saliou laisse derrière lui une confrérie forte de plusieurs millions d’adeptes, mais aussi une ville qui a connu un essor exceptionnel.


POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022