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Quand Farba Ngom disait : « Ce ministre va faire ce que je veux »

POLITIQUE
Samedi 18 Février 2017

S’il y a quelqu’un qui ne respecte aucune règle de bienséance et d’orthodoxie républicaine, c’est bien Farba Ngom. En sus de verser dans un discours insolent, il pose des actes qui sont de nature à transgresser la loi. Et pourtant, rien n’est fait pour arrêter cet hurluberlu devenu dangereux pour son parti et pour la République. Lessentiel.sn vous donne le florilège de ses « farberies » de 2013 à 2017.


Farba Ngom
Farba Ngom
Décembre 2013, au palais de la République, l’altercation du député Farba Ngom avec l’alors directeur de l’Anej, Birame Faye, vire en séance de pugilat. Et cela devant Mahmout Saleh, le directeur cabinet politique du président Macky Sall, complètement abasourdi.

En mars 2014, acculés par les partisans du maire Mamadou Mory Diaw surexcités qui n’ont pas apprécié la tentative de parachutage de son poulain Mody Sy lors de l’installation du comité électoral local, Farba a usé de son arme à feu pour tenir en respect ses adversaires. Convoqué par le procureur Cheikh Diakhoumpa, Farba, condescendant, n’a jamais daigné se présenter devant le chef du parquet de Matam. Le maire Mory Diaw, lui, a déféré à la convocation du représentant de la loi.

En août 2014, après la formation du gouvernement de Mahammad Boun Abdallah Dionne, le député Farba montre sa toute-puissance et sa capacité d’influence sur toutes les décisions présidentielles. Il faisait savoir : « au cours  des tractations pour la formation du gouvernement, le président Macky Sall m’a joint au téléphone pour me demander une personne pouvant représenter le département de Matam dans l’attelage gouvernemental. J’ai saisi l’occasion pour promouvoir ce jeune (ndlr : Yaya Abdoul Kane, ministre de la poste et des Télécommunications) qui me voue un respect considérable et, je suis sûr que ce ministre ne va jamais me combattre dans le Bossea. Ce ministre va faire ce que je veux. »

Hier, lors de la cérémonie d’hommage au Consul du Sénégal, Baidy Kane, décédé au Congo Brazzaville, Farba Ngom s’est défoulé sur le préfet avec une violence inouïe en le traitant de tous les noms d’oiseaux, allant même jusqu’à le menacer devant toute l'assistance médusée et dépassée par l’insolence du député maire de Agnam. « Vous allez voir que c’est un décret qui vous a nommé »,  a-t-il lancé au chef de l’exécutif local.

Au vu de l’impunité dont jouit Farba, tout laisse croire qu’il est un intouchable au point que tout lui est permis. Aucun respect pour son parti, aucun respect pour les institutions de la République. Pourtant le président Sall disait, en 2012, dans sa première adresse à la nation qu’« il ne protégerait personne ». « Peut-être sauf Farba Ngom » doit-il y ajouter aujourd’hui.
 

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