
«Si les réformes dans ce domaine restaient au point mort, le risque serait de revenir aux taux de croissance anémiques du passé et de mettre en péril la viabilité de la dette. Par ailleurs, l’élection présidentielle de 2019 pourrait affaiblir la détermination à rééquilibrer le budget, notamment en ce qui concerne les réformes structurelles et le traitement des besoins de financement dépassant le budget», alerte le Fmi.
En effet, selon cette institution, la Présidentielle de l’année prochaine peut donner lieu à des pressions en matière de dépenses. Ce qui va engendrer une “incertitude’’ quant à l’exécution du budget 2018 et à la continuité des politiques menées dans le cadre de la loi de finances 2019.
«Il existe d’autres risques macroéconomiques, comme les fluctuations des prix du pétrole, qui pourraient avoir des effets directs (par le biais des importations de pétrole) et indirects (par le biais du FSIPP et de l’utilisation de produits pétroliers par l’entreprise publique de production d’électricité, Senelec)», lit-on dans le rapport.