En appelant ses militants à l’insurrection en réponse à l’acharnement et à la campagne de liquidation dont il serait victime, Khalifa Sall franchit un palier dans l’irresponsabilité politique. Il est certes acculé et poussé dans ces derniers retranchements mais un homme politique responsable n’envoie pas ses militants au charbon.
Après les événements du 05 mars marqués par la mise à sac des locaux du Parti socialiste à Colobane, Ousmane Tanor Dieng l’avait accusé d’en être l’instigateur. Le Secrétaire général du PS avait révélé que le maire de Dakar l’avait averti d’une réunion de préparation de ces événements chez lui et qu’il avait demandé à ses militants de ne pas le faire.
On avait du mal à y croire tant «ces aveux» semblaient trop fort de café dans ce contexte de rivalités pour le contrôle du PS. Mais, quand Khalifa Sall appelle à l’insurrection on a du mal à reconnaître l’homme politique qui a tout tenté pour redorer son blason après la chute du PS au point de devenir une alternative sérieuse à Macky Sall.
Faire descendre ses militants dans les rues avec tout ce que cela comporte comme risque d’affrontements avec les forces de l’ordre relève d’une inconscience inouïe qu’aucune bataille politique ne saurait justifier.
L’expérience politique, les responsabilités exercées et la posture de leader consensuel qu’il adopte depuis plus de dix-sept ans doivent lui interdire ce genre d’écart quel que soit la pression sur lui exercée.
Après les événements du 05 mars marqués par la mise à sac des locaux du Parti socialiste à Colobane, Ousmane Tanor Dieng l’avait accusé d’en être l’instigateur. Le Secrétaire général du PS avait révélé que le maire de Dakar l’avait averti d’une réunion de préparation de ces événements chez lui et qu’il avait demandé à ses militants de ne pas le faire.
On avait du mal à y croire tant «ces aveux» semblaient trop fort de café dans ce contexte de rivalités pour le contrôle du PS. Mais, quand Khalifa Sall appelle à l’insurrection on a du mal à reconnaître l’homme politique qui a tout tenté pour redorer son blason après la chute du PS au point de devenir une alternative sérieuse à Macky Sall.
Faire descendre ses militants dans les rues avec tout ce que cela comporte comme risque d’affrontements avec les forces de l’ordre relève d’une inconscience inouïe qu’aucune bataille politique ne saurait justifier.
L’expérience politique, les responsabilités exercées et la posture de leader consensuel qu’il adopte depuis plus de dix-sept ans doivent lui interdire ce genre d’écart quel que soit la pression sur lui exercée.
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