Benjamin Constant disait : "la grande question de la vie, c'est la douleur que l'on pose ; et la métaphysique la plus ingénieuse ne justifie pas l'homme qui a déchiré le cœur qui l'aimait". Cette assertion de Benjamin résume si bien toute l'amertume d'un cœur brisé.
Oui, je ne suis plus du Pds car viré sans aucune forme d'éthique et de démocratie. Viré comme un malpropre, honni par l'homme qui m'adulait hier. Mon tort est de dire en y pensant ce que tout le monde dit sans y penser. Je n'avais pas bien assimilé les propos de Marcel Achard qui disait : "Ne disons surtout pas la vérité, la vérité salit les puits".
La politique n'étant qu'un enchaînement de conséquences, toute vérité isolée devient un mensonge dans l'ordre social.
On ne doit pas toucher aux icônes car leur dorure vous restera dans les mains. Il faut savoir écouter Maître et sois sûr que le silence produit souvent les mêmes effets que les sciences. Tu sais quand il faut quitter la peau du lion pour enfiler celle du renard. Il est temps maintenant que tu enfiles la peau que les Sénégalais t'ont taillée.
Maintenant, le Pds est derrière moi. Néanmoins, je garde l'espoir car tout saint a son passé et tout pécheur son futur.
Sir, l'avenir appartient à Dieu. Tu n'as jamais compris que les reproches d'un ami prouvent sa loyauté alors que les baisers d'un ennemi sont maquillés. Apprends à écouter celui qui te dit tes défauts.
Je choisis mes amis, mais ne subis pas leurs familles. Un ami sincère est un don de Dieu. J'ai pris la décision de poursuivre mon chemin avec d'autres qui mènent le même combat. A qui venge son père, il n'y a rien d'impossible.
Sache que tu seras toujours mon maitre et personne ne prendra ta place dans mon cœur.
À Dieu Maitre ! Que Dieu te garde !