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PROCES DES DÉPUTÉS DU PUR : Deux ans requis par le procureur, la partie civile réclame 500 millions

JUSTICE
Lundi 19 Décembre 2022

PROCES DES DÉPUTÉS DU PUR : Deux ans requis par le procureur, la partie civile réclame 500 millions
Le procureur de la république a requis la peine de 2 ans de prison ferme contre les députés, Mamadou Niang et Massata Samb. Ils ont comparu, ce matin, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des délits de coups et blessures volontaires sur une personne vulnérable et de menaces de mort. 

Devant la barre, les deux députés ont nié les faits qui leurs sont reprochés.

La partie civile réclame 500 millions
 
Selon les avocats de la partie civile, il est regrettable de constater que les prévenus ont carrément nié les faits. « Cette affaire a soulevé un tollé national et international. Il est clair que Samb lui a porté un coup et Niang au ventre. Ce qui l’a propulsé au sol. Ils ont menacé Amy Ndiaye Gniby allant jusqu’à l’interdire d’assister aux séances. Il y a une circonstance aggravante parce qu’elle s’est retrouvée avec un risque d’avortement », dénonce la partie civile. Pour eux, les fait sont si grave, qu’ils réclament 500 millions à titre de dommages et intérêts.

La défense plaide le renvoi des fins de la poursuite 

Les avocats de la défense ont pris le contrepied de leurs confrères de la partie civile en soutenant que Amy Ndiaye Gniby a jeté le discrédit et l’anathème sur la personne de Serigne Moustapha Sy qui est un modèle. « Ces propos ont blessé ses condisciples. J’aurais aimé que tous les fils du Sénégal soit comme Serigne Moustapha Sy », a déclaré Me Abdi Nar Ndiaye. Me Adama Fall, de son côté, renseigne : « je n’ai pas été surpris lorsqu’elle (la partie civile) réclame 500 millions. Ce tribunal n’est pas fait pour battre monnaie. Il faut la débouter de sa demande faramineuse. Votre juridiction n’a pas de preuves pour asseoir le délit de menaces de mort. Il faut les renvoyer des fins de la poursuite sans peines, ni dépens pour ledit délit. Massata doit être jugé dans l’acte qu’il a commis. On ne peut pas attaquer quelqu’un sur la base de sa foi. Personne n’a le droit », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : « la provocation est venue de la dame Amy Ndiaye Gniby. On a voulu plaider la cause féminine en parlant de violences faîtes aux femmes et je ne vais pas entrer dans ses considérations (…). 

L’affaire a été mis en délibéré pour jugement devant être rendu le 26 décembre prochain
 

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