132 bateaux sénégalais avaient été recensés sur la liste Sénégal dont 19 étrangers. Cette approche reste une promesse de campagne et cela renforce la démarche de Diomaye dans la transparence à travers le triptyque : « jub, jubal, jubanti » Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Selon le communiqué du conseil des ministres, le président de la république a demandé « de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales », avant d’inviter le Premier ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, « des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle. »
En mai 202, l’on faisait état d’une perte de 150 milliards FCFA par année contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. » Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.
La préservation des ressources halieutiques et la protection par les professionnels de la pêche artisanale est aussi un souhait émis par Diomaye qui entend miser sur « la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse. » Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite. Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés.