L'avocat dément toute utilisation de la justice à des fins politique.
"Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va faire des combines et combinaisons pour mettre qui que ce soit en prison. Nous n’avons pas cette compétence ni ce pouvoir. Le maire de la Médina, Bamba Fall, a été arrêté sur la base d’une plainte du Parti socialiste, instruite par les enquêteurs et le tribunal", ajoute-t-il. Pour ce qui concerne Khalifa Sall, la justice, explique Me Youm, a été saisie sur la base d’une enquête et de faits constitutifs de faux et de détournement.
Selon lui, il appartient à cette même justice de se prononcer sur ce dossier pendant devant le juge d’instruction.
"Khalifa Sall ne sera pas le premier ni le dernier prévenu à être placé sous mandat de dépôt. « La République a toujours fonctionné ainsi. Il nous faut respecter le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La justice étant le dernier rempart de notre République, nous lui devons respect et beaucoup de confiance, il faut lui laisser administrer et dire le droit", conclut l'avocat politicien.