Moussa Taye
«J’ai proposé au maire de renoncer aux visites. S’il ne tenait qu’à moi, il allait boycotter ces visites. Parce que c’est injuste. Je considère qu’il est en séquestration. Vous vous rendez compte, vingt visites hebdomadaires. Le pouvoir fait tout pour l’humilier. Si vous voyez le flux de personnalités politiques, religieuses et de citoyens anonymes qui viennent pour le voir, c’est frustrant. C’est, à la limite, inhumain et dégradant.
«Nous avons déjà dit que nous allons prendre part à une liste avec toutes les forces vives de la nation y compris les femmes et les jeunes. C’est notre volonté. Nous sommes en train de mettre en place une plateforme pour regrouper tout ce beau monde et faire une liste. Peut-être qu’il ne s’agira pas d’une liste unique de l’opposition mais d’une liste qui regroupera beaucoup de partis de l’opposition. On est en politique et tout est possible. Parce qu’en 2012, lorsque nous élisions le président Macky Sall, il n’était pas le favori. Personne n’aurait imaginé que Macky Sall allait remplacer Me Wade. Pourtant, il l’a fait.
«Les difficultés que nous avons connues en 2012 dans le cadre de Bennoo Bokk Yaakaar font qu’aujourd’hui on va vers une reconfiguration de l’espace politique Sénégalais. Avec les mécontentements généralisés, l’injustice qui caractérise le régime actuel, les Sénégalais ne sont plus rassurés par Macky Sall, et lorsqu’ils ne sont plus rassurés, ils ont tendance à reprendre leur souveraineté et à voter contre le régime. Je veux inviter les gens à plus de lucidité pour, que demain, le réveil soit brutal pour Macky. La cohabitation est possible. Nous avons pu réaliser deux alternances. Nous travaillons à ça pour renverser ce régime de manière démocratique au soir du 30 juillet prochain».
«Nous avons déjà dit que nous allons prendre part à une liste avec toutes les forces vives de la nation y compris les femmes et les jeunes. C’est notre volonté. Nous sommes en train de mettre en place une plateforme pour regrouper tout ce beau monde et faire une liste. Peut-être qu’il ne s’agira pas d’une liste unique de l’opposition mais d’une liste qui regroupera beaucoup de partis de l’opposition. On est en politique et tout est possible. Parce qu’en 2012, lorsque nous élisions le président Macky Sall, il n’était pas le favori. Personne n’aurait imaginé que Macky Sall allait remplacer Me Wade. Pourtant, il l’a fait.
«Les difficultés que nous avons connues en 2012 dans le cadre de Bennoo Bokk Yaakaar font qu’aujourd’hui on va vers une reconfiguration de l’espace politique Sénégalais. Avec les mécontentements généralisés, l’injustice qui caractérise le régime actuel, les Sénégalais ne sont plus rassurés par Macky Sall, et lorsqu’ils ne sont plus rassurés, ils ont tendance à reprendre leur souveraineté et à voter contre le régime. Je veux inviter les gens à plus de lucidité pour, que demain, le réveil soit brutal pour Macky. La cohabitation est possible. Nous avons pu réaliser deux alternances. Nous travaillons à ça pour renverser ce régime de manière démocratique au soir du 30 juillet prochain».
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