Menu



Ziarra annuelle de Fès : Thierno Malick Ba renforce la diplomatie religieuse “Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités" 

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Meurtre de l’opposant Solo Sandeng en Gambie: 9 suspects sur le banc des accusés

INTERNATIONAL
Lundi 20 Mars 2017

En Gambie, le procès d’anciens membres des services secrets de Yahya Jammeh devrait s’ouvrir ce lundi 20 mars. Parmi les accusés, Yankuba Badjie, l’ancien chef de la National Intelligence Agency (NIA), un nom qui a fait trembler les Gambiens pendant les 20 dernières années. Un procès déjà reporté deux fois pour laisser plus de temps à l’accusation de produire des preuves. Les neuf suspects sont poursuivis par l’Etat gambien pour le meurtre de Solo Sandeng, un opposant politique mort en détention en avril 2016. Cet ancien responsable de l’UDP, le Parti démocrate unifié, le principal parti d’opposition sous Jammeh, avait été arrêté lors d’une manifestation pour réclamer des réformes politiques. Son corps a été exhumé au début du mois. Pour sa fille, Fatima, cela ne fait aucun doute : son père est mort après avoir été torturé. Et elle espère beaucoup de ce procès.


Solo Sandeng
Solo Sandeng
Cela fait un an qu’elle attend ce moment. Un an que Fatima Sandeng ne vit que pour rendre justice à son père. Et voilà que l’arrivée inespérée d’Adama Barrow au pouvoir rend possible ce procès historique. Alors forcément, l’émotion est forte quand elle croise pour la première fois les accusés. «J’étais tellement en colère, confie-t-elle. Je voulais pouvoir les étrangler à leur tour mais on doit laisser la justice faire son travail. Je ne veux pas me rendre justice moi-même. Mais c’est tellement difficile d’être face à ces personnes.»

Jusqu’à ce que son père soit arrêté, Fatima avait une vie plutôt normale pour une jeune gambienne. Elle travaillait dans une banque et montait parfois sur scène, pour chanter. Mais à 22 ans, après les menaces et l’exil, sa vie a basculé : «Je ne pensais pas devenir une activiste mais ça a changé ma vie. Ça m’a forcé à avoir un regard plus mature. Il y a des fois où je pense à mon père, il y a des fois où je pleure, je vois des images de lui dans ma tête. C’est très dur, c’est traumatisant. Mais ensuite, je dois me relever, et tenir bon, parce que je ne veux pas que ces gens soient libérés».

Ce procès la dépasse, Fatima le sait. C’est un procès pour tous les Gambiens qui ont connu la terreur des services secrets de Yahya Jammeh. « Beaucoup de gens ici ont connu la torture, et ça s’est passé à la NIA. Ces gens qui sont jugés aujourd’hui, c’est une victoire pour la Gambie, c’est une leçon pour la Gambie et pour le reste du monde. »

Après le procès, Fatima espère continuer ses études dans le domaine des droits de l’homme. Un choix qui n’aurait sans doute pas déplu à son père.

Source : RFI

 

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022