">Ciré Clédor Ly est convaincu que le maire de la ville de Dakar est en prison pour des raisons politiques. Depuis le début, il ne cesse de le répéter.
«On sait que le parquet obéit à une hiérarchie. Cette hiérarchie va jusqu’au ministre de la Justice qui lui-même, par décret, peut être nommé ou défait par le président de la République, donc on sait que cette histoire est éminemment politique. Et que la raison c’est de maintenir Khalifa Sall en prison et même de rechercher son inéligibilité sur le plan électoral, pour les législatives à venir et peut-être pour la présidentielle. Donc, qu’on ne s’étonne pas que l’Agent judiciaire de l’Etat, le parquet général, entre autres, viennent pour s’opposer naturellement à sa mise en liberté provisoire», a-t-il déclaré ">Selon lui, la procédure enclenché contre Khalifa Sall peut à tout moment prendre fin par la volonté des politiques.
"Quand un dossier est politique, on peut y être mettre fin à tout moment. Parce qu’en fait, nous tous, on ne se leurre pas, nous aimons bien notre justice, mais l’évidence est là. La justice n’est pas indépendante et elle n’est pas aussi impartiale. Donc, il y a toujours des éléments concrets et objectifs qui nous permettent de faire ces conclusions et de l’affirmer. Donc, si aujourd’hui, par une volonté politique, ils (Khalifa Sall et Cie) ont été arrêtés, par une volonté politique, demain, tout peut s’arrêter», indique-t-il cité par Seneweb.
«On sait que le parquet obéit à une hiérarchie. Cette hiérarchie va jusqu’au ministre de la Justice qui lui-même, par décret, peut être nommé ou défait par le président de la République, donc on sait que cette histoire est éminemment politique. Et que la raison c’est de maintenir Khalifa Sall en prison et même de rechercher son inéligibilité sur le plan électoral, pour les législatives à venir et peut-être pour la présidentielle. Donc, qu’on ne s’étonne pas que l’Agent judiciaire de l’Etat, le parquet général, entre autres, viennent pour s’opposer naturellement à sa mise en liberté provisoire», a-t-il déclaré ">Selon lui, la procédure enclenché contre Khalifa Sall peut à tout moment prendre fin par la volonté des politiques.
"Quand un dossier est politique, on peut y être mettre fin à tout moment. Parce qu’en fait, nous tous, on ne se leurre pas, nous aimons bien notre justice, mais l’évidence est là. La justice n’est pas indépendante et elle n’est pas aussi impartiale. Donc, il y a toujours des éléments concrets et objectifs qui nous permettent de faire ces conclusions et de l’affirmer. Donc, si aujourd’hui, par une volonté politique, ils (Khalifa Sall et Cie) ont été arrêtés, par une volonté politique, demain, tout peut s’arrêter», indique-t-il cité par Seneweb.
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