Dans cet ordre, il cite la justice où le peuple s’attendait à «une équité totale qui garantisse l’équilibre pour tout le monde». Sur le plan social, il salue les actes qui ont été posés avec notamment l’instauration des bourses de sécurité sociale. «C’est vrai que c’est une infime partie de la population qui en a accès, mais c’est toutefois une mesure salutaire, que nous apprécions à sa juste valeur», a-t-il dit.
Toutefois, dans ce même sillage, selon Me Ndiaye, des promesses ont été faites dans des conseils de ministres décentralisés. «Pour l’heure, la majeure partie de ces promesses n’a pas été tenue. Dans la fortification de l’État de droit, nous restons encore sur notre faim», a t-il ajouté. Il faut également noter que «le dialogue entre pouvoir et opposition a totalement été rompu», a-t-il regretté. Selon lui, cette situation déplorable qui peut ouvrir des lendemains tumultueux, notant que ces deux entités doivent continuellement se consulter.
Toujours sur le plan de la magistrature, Me Ndiaye déplore «des nominations qui ne respectent pas tout le temps le nombre d’années requises pour, quand même, aspirer à de pareilles stations». Sur le plan civil également, le savoir-faire et la compétence sont de plus en plus relégués au second plan, déplorant que toutes les nominations stratégiques soient dévolues aux politiques de la mouvance présidentielle.
Avec Le Soleil