Selon Mame Boye Dia, la Casamance a longtemps souffert des effets collatéraux du conflit armé.
"La Casamance a été la moins prise en charge dans les politiques de développement des régimes précédents à cause du conflit casamançais qui secouait toute cette partie sud du pays. Les jeunes et les femmes ont été les principaux victimes", ajoute-t-il.
M. Diao pense que l'heure n’est plus aux appartenances à une coloration politique ni à une région, mais il faudrait un plaidoyer global afin de tirer profit au maximum sur les programmes de développement ou de désenclavement mis en place par le gouvernement comme le PPDC, PUDC, PUMA afin d’impulser une dynamique de développement partant du potentiel local pour l’intérêt de tous.