D’après le récit de L’Observateur, Bassirou Mbaye a reçu trois coups de gourdin de Baye Cheikhou Mbengue, neveu de son ami, bailleurs et homme de confiance, dont il gérait le verger.
Le journal rapporte que le suspect n’a jamais goûté la relation de confiance entre le frère de son père et l’enseignant. Quelques jours avant le drame, les deux hommes ont eu un échange houleux au sujet d’une facture d’électricité du verger. Baye Cheikhou Mbengue la réclamait Bassirou Mbaye, qui a refusé de la lui donner.
Manifestement, l’affaire n’était pas retombée. C’est ainsi dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 décembre, l’assassin présumé, armé d’un gourdin, selon L’Observateur, se présente par surprise dans la chambre de la victime. Cette dernière était en train de corriger des copies.
Baye Cheikhou Mbengue aurait asséné à l’enseignant trois violents coups de gourdin à la tête. Sa tante intervient, récupère l’arme de crime. Bassirou Mbaye s’affale dans une mare de sang.
D’après les témoignages, il avait la tête fracassée. Il sombre dans le coma avant son arrivée à l’hôpital El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack où il a été évacué. Transféré à Dakar, il succombera à ses blessures.
L’Observateur informe que le suspect a été arrêté à Thiès après quelques jours de cavale. Outrés, les collègues de la victime ont décidé de boycotter les cours ce mercredi, décrété «journée morte» selon le journal.