Selon les partisans du défunt chef de l'opposition, le président Kabila doit nommer ce nouveau Premier ministre comme le stipule l'accord obtenu après plusieurs semaines de dialogue sous l'égide de la Conférence épiscopale des évêques du Congo (Cenco)
La prise en charge des frais funéraires de M. Tshisékédi incomberait à ce nouveau gouvernement prévu par l'accord du 31 décembre.
Le parti d'Etienne Tshisekedi exige aussi l'érection d'un mausolée pour l'opposant historique décédé en Belgique la semaine passée.
Pour sa part, le camp du président Joseph Kabila a annoncé vouloir organiser "des funérailles dignes" du Premier ministre que fut Tshisekedi au début de la décennie 1990 pendant la période d'ouverture démocratique sous la dictature de Mobutu (1965-1997).
Tshisekedi est mort à Bruxelles mercredi à 84 ans, huit jours après avoir été transporté du Congo, alors que la coalition du "Rassemblement" de l'opposition, créée en juin autour de sa figure tutélaire, négociait avec le pouvoir la mise en œuvre d'une période de transition politique jusqu'à l'élection d'un successeur à M. Kabila.
Ces négociations ne devraient pas reprendre avant l'enterrement.