Relativement à la situation politique nationale, le Bureau Exécutif a salué le retour progressif à la normale de la distribution d’eau notamment à Dakar et dans sa banlieue et soutient le Gouvernement du Sénégal dans sa démarche de travailler à trouver des solutions appropriées et non conjoncturelles, comme cela a été le cas durant les dernières décennies. Les perturbations notées étaient prévisibles car elles relèvent de travaux engagés sur la base d’un diagnostic technique commandité sur le dispositif d’alimentation d’eau à Dakar et environs, qui avait, entre temps, atteint ses limites.
Il s’agit donc pour le Gouvernement de mieux sécuriser la distribution en d’eau en changeant de système, avec des travaux éminemment complexes qui ont démarré depuis plus d’un an. Nous sommes sûrs et optimistes quant à une stabilisation du dispositif dans les meilleurs délais. Il faut noter que ce réajustement du dispositif combiné aux différents projets de renforcement de l’approvisionnement en eau (PEPAM, KMS3 - Troisième Usine de Keur Momar Sarr, Unité de dessalement des Mamelles avec un renouvellement d’un réseau vétuste de 4600 km qui date des indépendances (de conduite à Dakar), les forages de Bayakh, Tassète, Tieudème) permettra de booster l’accès équitable à l’eau potable et réglera de manière définitive le problème de la distribution dans la capitale en expansion continue depuis plusieurs années.
Sur un autre registre, le Bureau Exécutif mesure, à sa juste valeur, les efforts budgétaires considérables consentis par le Gouvernement pour maintenir les prix indexés sur les produits pétroliers et dérivés, malgré la forte hausse constatée sur le marché international. Une décision courageuse et responsable qui exprime la forte volonté du Gouvernement de neutraliser toute charge sur le pouvoir d’achat des sénégalais.
S’agissant des affaires politico-judiciaires alimentées par une opposition perdue dans son jeu politicien, le Bureau exécutif s’émeut de la faculté de l’opposition à toujours faire dire aux juridictions ce qu’elles n’ont pas dit. L’arrêt rendu par la Cour de justice de la CEDEAO, dans l’affaire de notre compatriote Khalifa Sall, n’a jamais requis son élargissement de prison car elle n’en a pas poursuivi l’objectif. La cour s’est simplement résolue à relever deux impasses dans une procédure qui, par ailleurs, n’a pas empêché la manifestation de la vérité. Ce qui donne tout un sens à sa décision.
De la même manière, le Procureur général, auprès de la cour d’Appel, a dû devoir confirmer par écrit son réquisitoire après avoir constaté combien celui-ci avait été tronqué par l’opposition sénégalaise dans le seul but de ternir, encore et toujours, l’image d’une justice qui a transcendé plusieurs régimes politiques au Sénégal. Une nouvelle tentative de singer la justice a été encore démasquée. En ce sens, le Bureau Exécutif renouvelle sa confiance en la justice sénégalaise et espère qu’à la fin du procès, justice sera rendu au nom et pour le compte du peuple sénégalais et restera l’une des meilleures au Monde. Il est peut-être temps de faire de la politique autrement.
Sur l’affaire du candidat déclaré du PDS, le Bureau Exécutif a marqué son étonnement qu’un tel débat puisse se poursuivre face à un exercice juridique d’une telle simplicité. En tant que Sénégalais tout court, nous veillerons à ce que la moralité de nos dirigeants soit irréprochable. Les menaces et autres tentatives de déstabilisation ne nous feront pas perdre le cap. Et tout naturellement, nous ferons face le moment venu quelle que soit la forme de la menace, comme cela a été le cas depuis l’avènement du Président Macky Sall au pouvoir.
Fait à Dakar, le 23 juillet 2018
Bureau Exécutif des Cadres de BBY