Menu



“Remerciements et Appel à l’Engagement pour un Avenir Républicain” Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr Mbacké: "Il est impossible d’implanter une école publique française dans le périmètre du titre foncier de Touba" Asphixie de la presse: la CAP tire la sonnette d'alarme Qui veut tuer la presse sénégalaise? Limogeage de Cheikh Dieng : la version du délégué du personnel de l'ONAS 𝑹𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓 𝒎𝒂 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒛 𝒍'𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆̂𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒂𝒌𝒂𝒓, 𝑴𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒈𝒏𝒆𝒖𝒓 𝑩𝒆𝒏𝒋𝒂𝒎𝒊𝒏 𝑵𝑫𝑰𝑨𝒀𝑬 𝒔𝒖𝒓 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑷𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆𝒓 𝑴𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝑶𝒖𝒔𝒎𝒂𝒏𝒆 𝑺𝒐𝒏𝒌𝒐. Dr Aminata Sarr, directrice de la Télédiffusion du Sénégal (Tds-Sa), relève la vétusté des infrastructures et les besoins financiers nécessaires à leur renouvellement La Ligue des Imams défend Sonko: "Le Premier ministre est soucieux de notre vivre-ensemble suivant nos propres modèles et références" Monseigneur André Guèye, évêque de Thies sur le voile à l'école: "nous voulons plus de respect et de justice, nous revendiquons la liberté de mener nos activités"  Voile à l'école: Le Conseil national du Laïcat indigné par les "declarations maladroites" de Sonko

L'essentiel


google.com, pub-1148023042834496, DIRECT, f08c47fec0942fa0


Leçons d’un Scrutin (Par Abdourahmane Sarr)

TRIBUNE LIBRE
Samedi 5 Août 2017

Leçons d’un Scrutin (Par Abdourahmane Sarr)
Les électeurs sénégalais se sont exprimés. Les élections législatives sénégalaises mettaient en compétition quatre groupes éclatés en 47 listes : (i) le pouvoir et tous ceux qui soutiennent le pouvoir (ii) les frustrés du pouvoir qui ont élu le pouvoir, étaient avec le pouvoir, ont un pied dans le pouvoir et un autre en dehors du pouvoir pour préparer l’avenir (iii) l’opposition qui était hier au pouvoir et qui tenait son congrès lors de cette élection pour légitimer celui qui devra hériter du PDS et organiser l’opposition (iv) enfin les alternatives et tous ceux qui ont à cœur de défendre des causes particulières au nom du peuple sénégalais. Nous avions donc le pouvoir, les frustrés du pouvoir, l’opposition, et les alternatives.


Malgré les imperfections du scrutin, le peuple a clairement tranché. Il a réglé le différend entre le pouvoir et les frustrés du pouvoir qui devront se consolider en un seul bloc, la coalition au pouvoir autour du Président Macky SALL. Le peuple a également légitimé le Président Abdoulaye Wade comme leader du PDS et chef de l’opposition.  Le peuple n’a pas entendu les alternatives et/ou les a rejetées. Le peuple s’est donc prononcé, la coalition au pouvoir a mandat de poursuivre son programme.


Nous disions qu’il y avait deux voies pour mener le Sénégal vers l’émergence : (i) être condamné à choisir une voie avec un Plan Sénégal Emergent fédérateur mené par l’état ou (ii) réorganiser la gouvernance du pays pour faire en sorte que chaque sénégalais ou groupe de sénégalais dans leurs localités puissent réaliser leurs propres plans dont la somme ferait un Sénégal émergent.


La deuxième option qui est bien possible nécessite une politique monétaire autonome, l’inclusion financière de toute la population pour lui permettre de financer ses plans et sa responsabilisation dans l’économie et dans les services publics de santé et d’éducation et au niveau local. Il se trouve que le peuple n’est pas prêt pour une réforme monétaire et ne peut pas comprendre les réformes nécessaires à la prise en main de son propre destin par son inclusion financière et sa responsabilisation. Il n’en a pas la patience et n’y est pas disposé au vu de la précarité dans laquelle il se trouve. Ses dirigeants qui comprennent ont quant à eux choisi le statu quo du leadership d’un état protecteur sans autonomie monétaire. Quelle en est la cause ? Difficile à dire.


On nous apprend en leadership que le pouvoir s’exerce sur un peuple opprimé de 3 façons. La première plus simple est que l’oppresseur impose sa loi à l’opprimé. La deuxième est que l’opprimé par peur des représailles de l’oppresseur s’autocensure et n’exprime pas sa volonté d’émancipation. La troisième est que l’opprimé rationalise le statu quo et le présente comme la meilleure option par rapport aux alternatives. Dans quel cas de figure sommes-nous en ce qui concerne notre nécessaire réforme monétaire et le mariage malheureux entre le peuple et sa classe politique ? Nous pensons que nous sommes dans le troisième cas de figure. Le peuple et ses dirigeants préfèrent le statu quo car plus stable et ont décidé de s’unir autour d’un plan fédérateur vers l’émergence sous l’aile protectrice de l’état.


On nous apprend également que certains remèdes de guérison ne peuvent être administrés sans la collaboration du patient. De ce point de vue aussi, le patient sénégalais a démontré qu’il veut progressivement faire le chemin de son développement sous le leadership de l’état et de sa classe politique.  


En ce qui nous concerne, nous sommes allés seuls aux élections législatives comme entité indépendante sponsorisée par plus de 32 000 sénégalais pour présenter au peuple l’alternative à un plan de l’état. Notre message n’a pas été entendu. Nous continuerons à lui donner de la voix dans un autre cadre pour que le peuple et sa classe politique lui prêtent une oreille attentive car elle est l’alternative à ce que nous faisons depuis 57 ans.  

Vive la Démocratie
Vive le Sénégal

Dr. Abdourahmane SARR
Président du CEFDEL/MRLD
Moom Sa Bopp Mënël Sa Bopp

www.mrld.org 

Nouveau commentaire :

POLITIQUE | ECONOMIE | SOCIETE | CULTURE | SPORT | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV & RADIO | TRIBUNE LIBRE | CONFIDENTIEL | COUP DE COEUR | COUP DE GUEULE | PORTRAIT | LETTRE DU JOUR | VU SUR FACEBOOK | FAITS DIVERS | INSOLITE | ILS ONT OSE LE DIRE | MEDIAS | EDITORIAL | COMMUNIQUE | NECROLOGIE | PUBLIREPORTAGE | NTIC | SANTE | JUSTICE | DIPLOMATIE | DIPLOMATIE | GUEST EDITORIALISTE | ENVIRONNEMENT | INSTITUTIONS | RELIGION | EDUCATION | AGRICULTURE | PAROLE DE CAMPAGNE | Antivirus, la chronique d'Abdoulaye Der | COVID-19 | KEEMTAAN GI | Echos des Locales 2022