Si la négritude a été un appel, nous sommes dans la mouvance de rappel. C’est un continent à refaire à partir des cendres d’hier pour allumer le feu d’aujourd’hui afin d’éclairer demain.
Les grecs ont fait la Grèce, les romains ont fait Rome.
Les nations fortes ont été bâties avec leurs histoires et leurs cultures. En effet, besoin d'émergence a planté dans le cœur de chaque citoyen une fibre patriotique.
Refusons à nos fils demain qu’ils soient des bâtards culturels par le corps, des apatrides par le cœur, des exilés par l’esprit », écrivait Mamadou Albatros Diouf.
A 32 ans force est d’accepter que l’albatros du sine fait son chemin dans le monde littéraire par son génie de création avec les néologismes ‘’mindissistes ‘’ mindissisme’’ mindissitude qui font allusion a ce retour vers ce point d’eau sacrée ‘’mindiss’’, son royaume d’enfance le sine, par la profondeur de ses inspirations dont il garde encore les secrets :
« Je suis venu être l’aède de mon temps
Afin de vivre comme un Homère de mon peuple
Ce sont des chants venus d’ailleurs
Un rappel qui peut être vu comme appel
On m’a baigné du fleuve
Là où repose ma muse
Maitresse de mon âme poétesse »
Extrait de mindiss (à paraitre)
Selon certains hommes de lettres qui ont déjà parcouru une partie du manuscrit ‘’mindiss’’ en attente d’édition, voient en ce jeune poète Mamadou Albatros du sine, un héritier de Senghor qui peut amener très loin la littérature africaine, et pourquoi pas même allumer l’incarnation de ce sursaut intellectuel noir nécessaire pour faire face aux réalités sombre temps qui a déjà pris le dessus sur notre génération et le continent.