Les partisans de Diouf Sarr viennent nous saouler avec des affiches. Ils ont détruit le décor et la peinture tout autour. Ils ont transformé l’espace public de Yoff, le seul d’ailleurs fréquentable, en ghetto. Les partisans du ministre et candidat de la mouvance au pouvoir, ont ouvert la voie à d’autres candidats qui étaient jusque-là civilisés. Birame Gningue en a fait pire avec des graffitis à faire vomir. Lui, Birame nous lui décernons un carton super rouge aussi grand que le nouveau stade de Diamniadio pour avoir autorisé ses partisans à taguer les bacs à fleurs. Incoyable. Le candidat de Yewwi Askan Wi, Seydina Issa Laye Thiaw, leurs a déjà emboîté le pas aussi.
Demain, cet autopont et le bel espace public qui l’entoure seront un cimetière d’affiches et de graffitis avec du tout et du n’importe quoi ; une vilaine image d’un mauvais savoir vivre que certains politiciens nous imposent.
Quand des candidats à la mairie manquent de civisme de cette manière, il ne faut pas s’attendre à ce que le peuple en démontre moins. Je ne crois pas un seul instant que le Président de la République, soucieux de notre cadre de vie (voire tous ses ponts et rond-point fleuris, réalisés depuis plus d’un an et que dire du cleaning day puisse cautionner que des candidats puissent souiller ses œuvres.
Pierre Desproges disait que “l’habit d’un homme proclame ce qu’il fait, sa démarche révèle ce qu’il est.” Je suis triste que ces hommes qui prétendent nous gouverner se comportent ainsi et je prie pour qu’ils se rendent compte de cette grosse bourde et qu’ils se ravivent à temps. En attendant, il faudrait mieux souhaiter que ceux qui détruisent nos édifices publics ne nous dirigent, parce qu’étant candidats, ils œuvrent déjà pour la délinquance et l’incivisme.
Une fois élus, seul Dieu sait ce qu’ils feront.
Baba Tandian