Les orgueilleux, très ou peu bavards en public sauf à mentir vrai au peuple pour cacher leurs faiblesses, s’avèrent prolixes dans l’ombre et les coulisses pour orchestrer leurs sourdes ambitions. Prétentieux à suffisance, ils ne sont et ne seront jamais des amis sûrs et fidèles, d’autant moins lorsqu’ils jouissent avidement d’un pouvoir, souvent de vie profitable pour leurs obligés, ou toujours de mort citoyenne quand ils ne sont pas ou plus au pouvoir.
Ils sont pourtant très reconnaissables : taille hérissée qui pétrifie, main froide, tête à haute idée qu’ils ont d’eux-mêmes, œil fier ! Mais sur leur front se lit ce qu’ils sont ou qu’ils ont été vraiment, des sots méprisants ! Leur orgueil devient vite intolérable parce qu’ils se nourrissent de haine. Car vulnérables à la flatterie, ils sont obsédés par en quémander leurs doses quotidiennes. En notre Sénégal, notre pays, que d’orgueilleux enflés d’arrogance et bouffis de superbe !
La compétition pour le titre de roi des orgueilleux est cependant truquée tant se détache depuis plusieurs mois un champion hors normes...bien connu sous le titre "Maitre, Docteur, Professeur, Expert…Saint". S’estimant exclusivement supérieur à toute la classe, il veut de plus en plus faire entendre sa «voce» céleste. Mais il n’agrandit que son néant. Il finira toujours la fin de sa vie dans un trou, puni par ses fautes, ses incohérences, son insoumission circonstancielle, son goût pour la facilité, sa propension à accepter l’imperfection, à tolérer le canular et à ne pas s’insurger contre l’injustice quand il n’est pas calculateur.
Telle une tomate : "calibré" du même rouge, de la même taille, sans défaut apparent, toujours orthonormé qui, en apparence, ne connait ni l’échec ni le tourment. Véritable maître du double jeu, il s’affiche comme étant le plus engagé d’entre les militants, le plus désintéressé d’entre les désintéressés, et le plus intègre d’entre les rectilignes. Redoutable champion de l’éclat et de la surenchère, son but secret est de persister dans l’excès verbal et gestuel pour mieux se faire remarquer, surtout quand il n’est pas associé à sa spécialité mystique. Sa démarche est si habile que vous le verriez difficilement venir. Sunugaal n’a plus besoin d’usage des vieux visages dramatiques mais de nouveaux visages loyaux pour des nouveaux usages progressistes.
Ils sont pourtant très reconnaissables : taille hérissée qui pétrifie, main froide, tête à haute idée qu’ils ont d’eux-mêmes, œil fier ! Mais sur leur front se lit ce qu’ils sont ou qu’ils ont été vraiment, des sots méprisants ! Leur orgueil devient vite intolérable parce qu’ils se nourrissent de haine. Car vulnérables à la flatterie, ils sont obsédés par en quémander leurs doses quotidiennes. En notre Sénégal, notre pays, que d’orgueilleux enflés d’arrogance et bouffis de superbe !
La compétition pour le titre de roi des orgueilleux est cependant truquée tant se détache depuis plusieurs mois un champion hors normes...bien connu sous le titre "Maitre, Docteur, Professeur, Expert…Saint". S’estimant exclusivement supérieur à toute la classe, il veut de plus en plus faire entendre sa «voce» céleste. Mais il n’agrandit que son néant. Il finira toujours la fin de sa vie dans un trou, puni par ses fautes, ses incohérences, son insoumission circonstancielle, son goût pour la facilité, sa propension à accepter l’imperfection, à tolérer le canular et à ne pas s’insurger contre l’injustice quand il n’est pas calculateur.
Telle une tomate : "calibré" du même rouge, de la même taille, sans défaut apparent, toujours orthonormé qui, en apparence, ne connait ni l’échec ni le tourment. Véritable maître du double jeu, il s’affiche comme étant le plus engagé d’entre les militants, le plus désintéressé d’entre les désintéressés, et le plus intègre d’entre les rectilignes. Redoutable champion de l’éclat et de la surenchère, son but secret est de persister dans l’excès verbal et gestuel pour mieux se faire remarquer, surtout quand il n’est pas associé à sa spécialité mystique. Sa démarche est si habile que vous le verriez difficilement venir. Sunugaal n’a plus besoin d’usage des vieux visages dramatiques mais de nouveaux visages loyaux pour des nouveaux usages progressistes.
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