Dans un communiqué publié mercredi soir, le gouvernement malien assure avoir "dénoncé cette violation de l'espace aérien du Mali auprès des autorités françaises qui ont, au demeurant, décidé de soutenir les sanctions de la Cédéao, parmi lesquelles figure la fermeture des frontières terrestres et aériennes de ses pays membres avec le Mali".
Le gouvernement malien ajoute, dans le communiqué, qu'il "décline toute responsabilité relative aux risques auxquels les auteurs de ces pratiques pourraient s'exposer, en cas de nouvelle violation de notre espace aérien".
La France, engagée militairement au Mali et au Sahel, mais aussi la force de l'ONU au Mali (Minusma), effectuent constamment des vols entre la sous-région et le Mali, pour l'approvisionnement et les opérations.
nterrogée par l'AFP, une source militaire française à Paris a déclaré : "À ce stade, nous n'avons reçu aucune indication officielle concernant d'éventuelles restrictions dans le domaine aérien". En outre "nous sommes liés par des accords de défense".
"Toutes les procédures ont été respectées. L'avion a déposé un plan de vol qui a été approuvé par les autorités maliennes. Et comme le veut la procédure suivie à chaque fois, à l'entrée de l'espace aérien malien, on bascule le transpondeur en mode de fonctionnement militaire. Pour nous, il n'y a pas de sujet", a ajouté la même source.
La mission de l'ONU a dit à l'AFP que jusqu'alors, les opérations de la Minusma n'étaient pas affectées.