« En son temps, on avait dit qu’on avait quatre cas graves. Aujourd’hui, les deux personnes décédées et signalées en 24 heures étaient des cas graves hospitalisées avec assistances ventilatoire. En plus, ce sont des personnes âgées qui avaient respectivement 63 ans et 66 ans. Qui doivent avoir une comorbidité. C’est-à-dire qu’ils trainaient sûrement d’autres pathologies chroniques comme l’hypertension artérielle, le diabète, l’asthme… Oui !
Dans la communication gouvernementale, à chaque communiqué, on dit que la situation des malades est stable. Il faut comprendre par stable que cela n’évolue pas. C’est-à-dire que la maladie n’avance ni ne recule. Elle est en état de stationnement. Donc stable, c’est stable. Pour les cas communautaires, il faut toujours s’attendre à des cas issus de ce mode de transmission. Parce que ce sont des cas sans aucune source et la transmission suit son bonhomme de chemin.
Le changement de comportement, ou plutôt le changement d’attitude, je dis que c’est une lutte de longue haleine. On doit donc lutter contre le relâchement. Ceux-là qui agitent le débat sur la projection, c’est des gens qui racontent du n’importe quoi. Il ne faut pas qu’on ameute la population. Déjà, on a un plan de contingence basé sur des scénarii pessimistes. Un plan qui montre que, à telle période de l’épidémie, on peut avoir ça et ça. Ce qu’il faut dire, c’est qu’on s’attend à avoir des cas tous les jours.
On peut faire notre plan de contingence, mais on ne va jamais dire qu’on s’attend à 100 000 morts quand même. Ce que l’on peut dire, c’est que nous sommes dans une pandémie sérieuse, qui peut faire des décès, nous vous demandons d’accepter les mesures barrières. La prise en charge c’est à plusieurs stades, et il ne faudrait pas faillir sur une dimension. Mais nous avons toujours soutenu qu’on peut avoir des cas graves ». Voilà qui a le mérite d’être clair !
Avec le Témoin