C’est vrai que lui-même a dit pire au chef de l’Etat, le traitant d’esclave et de «deumeu», et déjà là le procureur avait eu la sagesse de ne pas s’autosaisir. Il légitime les accusations de collusion que le pouvoir porte à l’encontre du PDS. Ce n’est pas le plus grave. L’histoire de ce parti est constellée de telles salissures. Le plus gênant, c’est ce «bras d’honneur» fait aux Sénégalais qui se sont sentis heurtés par les propos injurieux de ce garnement. Notre morale ? Wade n’en n’a cure !!! Il a toujours flirté avec la fange et les personnages «borderline», au point d’avoir des Clédor Sène dans son proche entourage et de le faire libérer et gracier par la volonté d’Ezzan. C’est encore Wade qui encourageait les Moustarchidines en 1994 à mettre Dakar sens dessus-dessous un jour de Ramadan, avec à la clé, l’horrible assassinat de plusieurs policiers.
Dans le cas d’Assane Diouf, Wade nous dit clairement que ce garçon n’a rien fait de répréhensible moralement, selon son glossaire à lui et son ADN tout en politesse fourbe et calculatrice. Cet homme récupère tout et fait feu de tout bois, quitte à cramer le pays, comme un Néron Tropical d’opérette. Une poubelle de l’Histoire à lui tout seul. La vieillesse est véritablement un naufrage.
Jean Pierre CORREA