La convocation des Baldé intervient après que l’expert financier Alboury Ndao, chargé d’évaluer leur patrimoine, a déposé son rapport. Mais pour le porte-parole de l’Union centriste sénégalais (UCS), Boubacar Diassy, les raisons de la réactivation de ce dossier sont politiques.
«Nous avons constaté qu’à chaque veille d’échéance électorale, le pouvoir brandit une épée de Damoclès qu’il suspend au-dessus de la tête d’Abdoulaye Baldé pour essayer de l’intimider, signale Diassy sur la RFM. C’est en 2014, veille des Locales, que l’État a mis en branle le dossier. Malgré tout, il a fait front, a proposé son projet aux populations de la Casamance et s’est imposé nettement. Aujourd’hui encore, à quelques jours du dépôt des listes pour les législatives, le pouvoir remet le couvert. Mais c’est peine perdue. Les manœuvres resteront vaines.»