Il était fonctionnaire à la Communauté économique européenne (CEE), en juin 1958. À Bruxelles, Mamoudou Touré s'occupe de la mise en œuvre des orientations retenues dans le Traité de Rome relatives au développement économique des pays associés.
Après des années passées loin de ces territoires qui l'ont vu naître, l'ancien pensionnaire de l'EPS Blanchot à Saint-Louis se lance dans la diplomatie. Et ce ne sera pas pour le compte du Sénégal, mais pour être ambassadeur de la Mauritanie à Paris, une année après l'indépendance de beaucoup de colonies françaises. Entre autres postes occupés par Mamoudou Touré, on peut citer son passage au Fonds monétaire international (FMI) qu'il rejoint en avril 1967.
Après avoir servi pour des organisations internationales économiques comme politiques et pour la Mauritanie, l'heure est venue pour Touré d'offrir ses services au Sénégal, son autre pays. Et c'est en août 1981 qu'il sera nommé ministre du Plan, pour répondre à l'appel d'Abdou Diouf. Il sera également ministre de l'Économie et des Finances. C'est sous son passage dans ce ministère qu'il expose aux Sénégalais son rapport de plus de vingt pages, sur la situation du pays. Il appellera ainsi ses concitoyens à redoubler d'efforts.
C’est cet homme pétri de qualités et de compétences qui a tiré sa révérence ce 28 décembre 2017.