Je profite de l’occasion pour saluer la mémoire d’un digne fils de la nation sénégalaise Léopold Sédar Senghor. Un être qui ne doit jamais tomber dans l'oubli, un symbole de l'intellectuel africain affranchi.
Dommage que son legs est tombé entre de mauvaises mains, ses successeurs ont préféré vivre de son nom que de faire vivre son nom.
Depuis Senghor un vide littéraire s'est fait et lui-même disait "la poésie ne doit pas périr, car alors où serait l'espoir du monde".
Nous sommes pour ce renouveau de la littérature africaine, partir des cendres de l'aïeul pour être l'ambassadeur de notre temps afin de donner raison au poète voyant qui chantait "non vous n'êtes pas mort gratuits. Vous êtes témoins de l'Afrique immortelle, vous êtes les témoins du monde nouveau qui sera demain".
Voici la réponse de notre siècle, un sursaut intellectuel africain, d'une jeunesse affranchie au rendez-vous du donner et du recevoir.
Senghor avait raison de dire : " j'ai rêvé d'un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus. "
Nous sculptons en silence notre mindissisme en silence dans les berges du sine des signes.
Jamais le fleuve ne s'épuisera
Que l'Olympe continuera à luire
Ce royaume d'enfance sera reconstruit,
Poli comme une pierre sortie des mains
De l’orfèvre.
Ta vision de ce sursaut intellectuel nègre est pour moi l'âme de ta philosophie panafricaniste. Que les intellectuels s'assument et portent la destinée de leur nation. La culture seule suffisait pour réconcilier les peuples. Oh que oui poète voyant, derrière toi c'est le vide,
Senghor je me rappelle
Je me rappelle de ce qui demeure
L'homme ........moi Albatros
Venu de mindiss
L'Albatros du sine