Ainsi, conscient des conséquences dommageables que peut engendrer cette manipulation du parquet, le leader du BCG conseille, au président Macky Sall «qui refuse de lui parler», en ces termes : «Je lui recommande de bien se souvenir de ce qui se passait entre Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Abdou a passé son temps à mettre Wade en prison mais le jour où Dieu a décidé que ce dernier devait être le chef de l’Etat, il l’a été. Et comme Abdou Diouf n’est pas courageux, il a fui le Sénégal. Parce qu’il se disait un matin, Wade va se lever d’un mauvais pied et l’envoyer en prison. Qu’il se souvienne de ça ! Ce qui fait qu’Abdou Diouf a pratiquement vécu en exil. Abdoulaye Wade arrive au pouvoir et met Bara Tall, Idrissa Seck en prison ; moi-même, j’ai été incarcéré deux fois, Barthélémy de même et peut-être qu’il y en d’autres que j’ai oubliés. Wade a quand même quitté le pouvoir et son fils s’est retrouvé en prison pour un séjour supérieur à tout ce que ces gens-là ont cumulé. Maintenant, il a sa fille qui ne peut pas mettre les pieds au Sénégal et lui Wade vit en exil avec sa famille. Que Macky Sall fasse très attention et se souvienne de ces choses-là. Dieu est plus fort que tout le monde.»
Pour ce qui est de la panne de la radiothérapie, le co-fondateur de Macky 2012 souligne toute la nullité qui a accompagné le traitement de ce dossier. Selon lui, «c’est honteux d’envoyer nos malades à l’étranger ! C’est honteux surtout d’envoyer nos malades en Mauritanie et même au Maroc, c’est honteux parce que les Marocains qui soignent là-bas ont été formés pour la plupart au Sénégal ». Dias père ne peut pas concevoir que «le Burkina dispose de trois appareils de cette nature, la Mauritanie 7, le Maroc 32 et le Sénégal une vieille machine qui a rendu l’âme».