"Il me demandait de mater un peu le pays et préparer l'arrivée de son fils" a révélé Jean Christophe Ruffin lors de la présentation de son ouvrage, "le tour du monde du roi Zibeline sur France Inter.
M.Ruffin a parlé de l'impossibilité de donner une suite favorable à cette requête dans la mesure où il ne pouvait pas accepter de jouer ce jeu. L'ancien ambassadeur a laissé entendre que la France ne pouvait pas avoir de camp dans cette affaire.
" Je considérais que la France n'avait pas à avoir de candidat dans ces élections. Et qu'au Sénégal, on n'a que des amis dans ce pays. On peut laisser le processus démocratique se dérouler sans intervenir", a renchéri le diplomate.
Pour l'ancien ambassadeur, ce serait une grosse faute de sa part d'aider l'un ou l'autre des candidats.
"La plus grave erreur aurait été de pousser des pions. Le problème, c'est s'il n'était pas élu, j'allais avoir des difficultés avec celui qui a gagné. et s'il était élu, j'allais créer une sorte de pantin. On n'a plus besoin d'avoir ce type de relation avec ce pays", soutient-il encore.
Avec La tribune