« En 2013, on avait levé l’immunité parlementaire de Baldé, Oumar Sarr et Ousmane Ngom. Depuis lors, la Crei ne s’est intéressée qu’aux cas Karim Wade et Aïda Ndiongue. Aujourd’hui, à la veille des élections, Baldé et sa femme sont convoqués. On nous dira comme d’habitude que le temps de la justice n’est celui de la politique. Mais, de la même manière l’affaire Barthélémy a été mise au goût du jour, aujourd’hui, on constate qu’à la veille de l’élaboration d’une liste, le positionnement des uns et des autres dans dans les coalitions, on constate que l’affaire refait surface », commente Hélène Tine qui a rejoint la coalition de l’opposition Manko Taxawu Senegaal.
Selon elle, on ne peut relâcher Ousmane Ngom et mettre la Crei aux trousses de Baldé. « Je ne veux pas qu’on pense que je ne veux pas que personne ne rende compte, que personne ne soit appelé à justifier la gestion des ressources à lui confiée, mais c’est la période choisie. Je pense que c’est la première fois au Sénégal qu’on vit une situation pareille. Que durant la période électorale, il y ait une traque d’opposants. Ce n’est pas une traque des biens mal acquis, ni une traque de recevabilité. Le constat aujourd’hui, c’est que c’est la traque des opposants. Et je pense que le Sénégal ne mérite plus cela », se désole le député.
Source: Sud Quotidien