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L'essentiel


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Harouna Dicko, un dangereux terroriste, tué au Burkina Faso

INTERNATIONAL
Samedi 25 Mars 2017

C’est un pas de géant que viennent de faire les Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Dans la nuit du 22 au 23 mars 2017, à Petega un village situé à une soixantaine de km de Djibo dans le nord du pays, Harouna Dicko, présumé auteur de plusieurs attaques dans cette partie du territoire a été mis hors d’état de nuire. Plusieurs personnes ont également été arrêtées lors de l’opération.


C’est une des tentacules du terrorisme qui a été coupée par les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso. Harouna Dicko, l’un de ceux qui se présentaient comme les maitres du septentrion burkinabè, a été éliminé. Responsable de plusieurs attaques dans cette partie du territoire, dont la dernière à Nassoumbou le 20 mars dernier, l’homme a croisé en cette nuit du 22 au 23 mars 2017 plus forts que lui. Notamment des éléments du Groupement des forces anti-terroristes (composés de soldats de l’Armée de terre) et des éléments de la gendarmerie. Harouna Dicko qui s’en est, une fois de plus, pris à une patrouille motorisée de la GFAT, a cette fois-ci été abattu dans la riposte cette nuit du 22 au 23 mars 2017.

Sur une colline de Petega, village situé à une soixantaine de km de Djibo (province du Soum) qui était jusque-là en proie aux fous de Dieu, la lumière de l’espoir a jailli. L’espoir de débarrasser le Sahel burkinabè des forces du mal. L’espoir que les enfants et les enseignants de cette partie du territoire, repartent à l’école sans crainte. Egalement espoir que tous les habitants qui ont la crainte de Dieu vaquent paisiblement à leurs occupations pour participer comme tous les Burkinabè à la construction du pays.

A l’unisson, cette opération des forces de défense et de sécurité doit être saluée. Elle a permis de donner un coup sérieux à la bête. Mais plus prometteur, l’opération a mis le grappin sur 18 personnes et de récupérer des armes.

Une bonne nouvelle pour la suite du combat. Puisque, Malam Ibrahim Dicko qui croit être le « guide d’Ansarul Islam », court toujours. Mais pour combien de temps ? Les 12 militaires burkinabè tués à Nassoumbou doivent être vengés.

Il y a certainement des connections entre Harouna Dicko et Malam Dicko. Les 18 personnes arrêtées, pourront donc être des fils rouges qui conduisent à le débusquer.

Mieux encore, le rugissement des FDS dans le sable mouvant du nord, redonnera indéniablement confiance aux Burkinabè et surtout aux populations locales qui commençaient à se poser des questions. Des interrogations légitimes, surtout quand les propos du Chef d’Etat-major général des armées, n’étaient pas pour les rassurer. A moins que cette sortie ait été stratégique. Faire croire à l’adversaire qu’il est invincible pour mieux l’abattre.

Du coté renseignement, les relais locaux, trouveront également en cette opération, des gages pour délier les langues. Pour reprendre l’expression chère au ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, ‘’c’est tout bénef’’.

‘’Les boys’’ doivent être félicités et encouragés. Dans ce contexte où les attaques étaient à répétition, où les espoirs s’amenuisaient, où l’intégrité du territoire était menacée, ils ont donné un signal fort. Celui de leur engagement et détermination à croiser le fer avec le diable. Aux autorités de ne pas claironner excessivement sur la réussite de cette opération, mais de rester ‘’zen’’, et donner aux ‘’boys’’ ce dont ils ont besoin pour finir le ‘’job’’.


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