«Avec Benzema, peut-être qu’on l’aurait été. Maintenant, on attend la justice… C’est interminable. Pour moi, cette mise à l’écart est un immense gâchis. Mais c’est bien fait pour nous, les Français. Nous n’avons qu’à être plus ouverts», s’est-il emporté, n’hésitant pas à parler d’un sujet qui reste très sensible dans l’hexagone, la part des joueurs musulmans.
«Tous les bons gamins sont aujourd’hui en banlieue, à Paris, à Lyon. Aujourd’hui, vous enlevez les musulmans du championnat de France, on fait du football à sept. Et encore ! On donne des leçons contre le communautarisme. Moi, je m’en fiche. À partir du moment où les joueurs sont patriotes, cela ne me pose aucun problème qu’ils soient catholiques, musulmans ou protestants», sans doute une façon de mettre la pression sur Didier Deschamps pour un retour du joueur Karim Benzema.