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France: Les 24 contrats des filles du ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, à l’Assemblée

INTERNATIONAL
Mardi 21 Mars 2017

Quotidien révèle que le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux, lorsqu’il était député, a employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires, alors qu’elles étaient lycéennes puis étudiantes



Peut-on être collaborateur parlementaire à 16 ans, quand on est au lycée ? Selon le ministre de l'Intérieur, oui. Bruno Le Roux a employé ses deux filles en CDD à l’Assemblée nationale lorsqu’il était député, selon des informations obtenues parQuotidien et confirmées par le cabinet du ministre. 

« Bien entendu, j’ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence », a répondu Bruno Le Roux à Quotidien en marge d’un déplacement dans le Gard le 10 mars. Alors que la question des emplois familiaux à l’Assemblée nationale et au Sénat est au cœur de l’actualité depuis l’affaire Fillon, Bruno Le Roux rejette tout procès en népotisme. « Moi je me souviens avoir pris aussi des gens qui m’étaient recommandés sur l’été, et donc je crois que c’est quelque chose qui se fait assez régulièrement, d’essayer de faire découvrir des choses, d’essayer de faire découvrir un travail », répond encore le ministre de l’Intérieur à Quotidien



Les filles de Bruno Le Roux, aujourd’hui âgées de 23 et 20 ans, ont, tout au long de leur cursus au lycée et pendant leurs études supérieures, bénéficié de contrats à durée déterminée à l’Assemblée nationale comme collaboratrices parlementaires auprès de leur père, alors député socialiste de Seine-Saint-Denis. 

Elles ont cumulé chacune 14 et 10 CDD, effectués pendant les vacances scolaires, entre 2009 et 2016. Toutes les dates de contrat dont nous disposons ont été confirmées par le cabinet du ministre. Chacune des filles commence à travailler à l’Assemblée nationale pendant ses années lycées, à l’âge de 16 ans. L’aînée effectue même son premier contrat à l’âge de 15 ans, un contrat de 12 jours à la fin de l’année scolaire de seconde. Le cabinet du ministre nous fait savoir que « tous les contrats ont bien évidemment été établis en respectant les âges permettant de travailler, en lien avec les services de l’Assemblée nationale (possibilité de travailler dès 14 ans pendant les congés scolaires). » 

L’âge minimum légal pour travailler en France étant de 16 ans,  la fille de Bruno Le Roux a donc bénéficié d’une exception : elle a pu travailler uniquement parce qu’elle était embauchée par un parent, son père. 
Alors que l’âge moyen d’un collaborateur parlementaire est de 40 ans, selon un rapport de l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux estime, lui, qu’on peut l’être dès 16 ans : « Pour faire un boulot d’été, oui. (…) Pas d’amalgame [avec l’affaire Fillon]. (…) On parle d’un boulot d’été auprès d’un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c’est une bonne école de faire ça. », justifie-t-il au micro de Quotidien en marge d’un déplacement au Centre Humanitaire de La Chapelle, à Paris le 14 mars dernier.

Parmi ces nombreux contrats, certains ont attiré notre attention : celui de sa fille aînée, du 10 juin au 09 septembre 2013. Durant cette période, elle est aussi en stage chez Yves Rocher à Tournai en Belgique, comme elle l’indique sur son CV en ligne. Ce stage à plein temps nous a été confirmé par la responsable du magasin Yves Rocher et par l’école de commerce de la fille de Bruno Le Roux, l’IESEG à Lille. Comment a-t-elle pu assurer les deux postes en même temps ? « Chaque contrat faisait l'objet de missions qui ont été honorées (…), puisque ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage (travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc) et durant plusieurs jours supplémentaires à l'automne », nous répond le cabinet de Bruno Le Roux. 

De même, la benjamine de la fratrie était en contrat à l’Assemblée nationale pendant un mois à temps plein du 20/04/2015 au 22/05/2015. Or elle était aussi scolarisée en classe préparatoire au Lycée Jacques Decour à Paris avec seulement 2 semaines de vacances du 18/04/2015 au 04/05/2015. Du 05/05/2015 au 22/05/2015, elle était donc à nouveau en cours. Comment a-t-elle pu effectuer sa mission à l’Assemblée nationale en même temps que ses cours ? Là encore, le cabinet du ministre a la réponse : « La mission a pu être effectuée en horaires renforcés les premières semaines puis s'est poursuivie en plus du temps universitaire les semaines qui ont suivi jusqu'à ce que la mission confiée ait été réalisée. » 

A plusieurs reprises, les filles de Bruno Le Roux n’ont donc été présentes ni à l’Assemblée nationale ni en circonscription lors de leurs contrats. « Ces contrats ponctuels n’impliquaient pas forcément une présence physique à l’Assemblée nationale mais concernaient des missions qui pouvaient être également effectuées en circonscription ou à distance. », justifie-t-on au cabinet de Bruno Le Roux. Pourtant, l’affaire Fillon a eu pour effet de mettre au jour la réalité du métier de collaborateur parlementaire : un travail intense qui s’effectue en circonscription ou dans les bureaux du député à l’Assemblée nationale. 

Fin janvier, au lendemain des révélations du Canard Enchainé sur l’emploi présumé fictif de Pénélope Fillon auprès de son époux, Bruno Le Roux était très clair : « Je pense qu’il devrait y avoir une règle simple qui est que cela ne devrait pas être autorisé (…) Je pense que c’est plus clair, c’est plus clair qu’il n’y ait pas de conjoint qui travaille avec les députés », déclarait-il le 25 janvier 2017. Ce jour-là, il ne s’était pas prononcé sur les enfants. 

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