Au cours du premier trimestre de l’année 2017, le collège du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a noté plusieurs dysfonctionnements et manquements dans les médias. Dans son avis rendu public hier, vendredi 19 mai, le Cnra pointe du doigt le manquement lié à «l’éthique et à la déontologie, à la protection du jeune public, du pluralisme et de la diversité et enfin à la publicité». Il s’agit, selon le document, du «non-respect de la vie privée, de l'honneur et de l'intégrité de la personne humaine », de «l'évocation de thèmes graves, difficiles et sensibles comme le viol et l'infanticide, sans précautions ni compassion». |
Pis, relève la même source, « certains animateurs n’ont cure de l’impact que peut avoir l’évocation de scènes ou de situations insoutenables et, sans hésiter, se livrent à des commentaires et/ou plaisanteries déplacés, destinés au public». Parmi les dysfonctionnements et les manquements dans les médias, le Cnra relève aussi «l’incitation à des pratiques ou comportements délinquants ou inciviques et le non-respect de la présomption d'innocence», la «programmation pour les enfants à des heures indues de contenus à caractère violent et/ou inapproprié sans signalétique», «l’évocation de la drogue, du suicide, de l'inceste, de la violence conjugale, de la violence envers les enfants, les infanticides, les meurtres, les actes sexuels » et le « non-respect de l'équilibre dans le traitement de l'information ». Sur la publicité, le Cnra dénonce la «non-conformité aux exigences de vérité, de décence, de respect de la personne humaine et de sauvegarde de la santé des populations». Face à de tels «manquements qui constituent une violation des dispositions des textes législatifs, réglementaires et des cahiers des charges en vigueur au Sénégal dans le domaine de l’audiovisuel», le Cnra exige le respect des règles d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information. En ce qui concerne les revues de presse, l’instance de régulation insiste sur le «respect strict des institutions de la République». Entre autres recommandations, le Cnra appelle aussi au respect d’une «présentation honnête, impartiale et objective des questions et sujets traités et assurer l’expression des différents points de vue». Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel demande également d’arrêter la «diffusion de scènes de violence aux heures de grande écoute et la mise en place de comités internes de visionnage au niveau des télévisions pour éviter les scènes de violence et les images obscènes dans les films et clips diffusés». |
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Fonctionnement des médias: Le CNRA relève des manquements et des dysfonctionnements
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