Parlant d’une « attaque grave à l’explosif », la police locale a confirmé qu’il y avait eu trois explosions autour du bus emmenant les joueurs de l’équipe de Dortmund au BVB Stadion, à une dizaine de kilomètres de là.
« Les explosifs pourraient avoir été dissimulés dans une haie à proximité d’un parking », a poursuivi la police dans un communiqué. Selon des sources proches des services de sécurité, citées par l’agence de presse DPA, les autorités allemandes ne disposent pas à ce stade d’éléments indiquant que les explosions soient d’origine « terroriste ».
« Après l’explosion, nous nous sommes tous baissés dans le bus, ceux qui pouvaient se sont couchés par terre », a raconté le gardien de but de Dortmund Roman Bürki.
« Le bus s’engageait sur la route principale lorsqu’il y a eu une énorme détonation, une véritable explosion », a confié le Suisse à Blick.ch.
« Nous ne savions pas ce qui allait se passer ensuite. » Bürki a expliqué qu’il était assis à l’arrière à côté de Marc Bartra, « qui a été touché par des éclats de la vitre arrière » à la main et au bras. Le gardien de but estime que la décision de reporter le match était la meilleure. Après un tel choc, « plus personne ne pensait à jouer au football », a-t-il dit.
Rencontre reportée au lendemain
Le quart de finale aller de la Ligue des champions devait opposer le Borussia Dortmund — à domicile — à l’AS Monaco. L’annonce du report, décidée par l’UEFA en accord avec les deux clubs a été faite au micro du stade . Et le speaker a demandé au public de rester encore « environ une demi-heure » avant de sortir après avoir assuré qu’il n’y avait « aucune raison de paniquer ».
Selon l’envoyé spécial du Monde dans le stade, la sortie des spectateurs s’est faite dans le calme. Le match sera finalement joué mercredi en fin d’après-midi, juste avant les deux derniers quarts de finale Bayern Munich-Real Madrid et Leicester-Atletico Madrid.