Dans l’article intitulé, L’Afrique, nouvel objectif de Daech, le quotidien français soutient que ces Irakiens ont séjourné six mois environ et leur mission consistait à former les membres de Boko Haram aux techniques de combat, au maniement des explosifs, et à la fabrication d'armes artisanales, dont des lance-roquettes.
Cet appui de Daesh à Boko Haram n’est pas anodin. Le groupe Etat islamique veut s’implanter en Afrique de l’Ouest et concurrencer sa rivale al-Qaida, très puissante au Sahel.
À partir du Nigeria, l'État islamique veut prospérer au Niger, au Burkina et au Mali et conquérir de nouveaux territoires. Daesh a mis en relation ses deux factions sur le continent : l'État islamique dans le Grand Sahara et l'État islamique en Afrique de l'Ouest.
Quatre sénégalais parmi les stratèges de Daesh
Des « contacts » récents dans la région entre Barnawi et, notamment, des « Arabes maliens » ainsi que quatre Sénégalais membres de Boko Haram ont été interceptés.
L’attaque perpétrée mi-décembre au nord du Burkina s’inscrirait dans le cadre de ce rapprochement.
La note des services de renseignements français estampillée confidentielle-défense » soutient qu’en s’alliant avec Barnawi, Sahraoui gagne en puissance dans une région, le Sahel, investie et dominée par al-Qaida.