Justice pour les quatorze victimes tel est le plaidoyer des droits de l’hommistes, si on se fie à un communiqué dont Tribune a reçu copie. Amnesty International, la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) font bloc pour appeler à la justice, à la vérité à l’occasion de l’an I des manifestations de mars 2021.
Ces manifestations qui se sont étalées sur 5 jours (3-8 mars 2021) ont occasionné la mort de 14 personnes, dont 12 par balles. À en croire ces défenseurs des droits de l’homme trois parmi ces victimes étaient des enfants.
Dans ce sillage, ces organisations de préciser : «Jusqu’ici aucune responsabilité n’a été établie, et les victimes et leurs familles n’ont toujours pas eu droit à la justice, ni à la vérité. Ce communiqué s’inscrit dans le cadre de la campagne ‘’Ensemble, demandons justice pour les victimes de la répression violente des manifestations au Sénégal’’».
Les droits de l’hommistes tiennent à rappeler que le 4 février dernier, la sœur jumelle de Cheikh Wade, l’une des victimes, avait publié une tribune le jour de leur anniversaire, appelant à la justice, et que cette tribune a été publiée par Jeune Afrique et plusieurs quotidiens sénégalais en l’occurrence Tribune et Walf-Quotidien.