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Embargo du Mali : L’Algérie exprime «sa pleine disponibilité» à accompagner les deux parties sur la voie de la compréhension

INTERNATIONAL
Mardi 11 Janvier 2022

Embargo du Mali : L’Algérie exprime «sa pleine disponibilité» à accompagner les deux parties sur la voie de la compréhension
La présidence algérienne a exprimé, mardi, sa « pleine disponibilité » à accompagner activement le Mali et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « sur la voie salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire » qui sauvegarderait les intérêts supérieurs du peuple malien.

« En sa double qualité de chef de file de la Médiation internationale et Président du Comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et à titre également de pays voisin partageant une longue frontière terrestre ainsi qu’une longue histoire de bon voisinage et fraternité avec le Mali, et à l’occasion de ses interactions récentes avec les autorités maliennes, tout en mettant en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques que peut avoir toute transition longue telle que celle envisagée par la partie malienne, l’Algérie a plaidé pour un dialogue serein et réaliste avec la CEDEAO en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien, ainsi que des facteurs endogènes liés aux dynamiques nationales maliennes », a précisé la présidence algérienne dans un communiqué.

La même source a rappelé que c’est « dans cet esprit que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a, dans l’audience qu’il a accordée le 6 janvier courant à une délégation malienne de haut niveau, insisté sur la nécessité pour les autorités de la transition du Mali de s’engager à faire de l’année 2022 celle de l’instauration d’un ordre constitutionnel malien rassembleur et consensuel ayant pour objectif de consacrer les acquis et les préconisations de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ».
«Le Président Abdelmadjid Tebboune qui a fait valoir l’exigence d’une approche inclusive répondant à la complexité des problèmes structurels et conjoncturels et aux défis que le Mali doit relever, y compris dans la lutte contre le terrorisme, a estimé raisonnable et justifiable une période de transition d’une durée ferme de douze (12) à seize (16) mois », a précisé le même communiqué.

Le Président Abdelmadjid Tebboune, a indiqué le même communiqué, « a réitéré l’attachement indéfectible de l’Algérie à la souveraineté, à l’unité et l’intégrité territoriale de la République du Mali, et a encouragé les dirigeants de la transition à l’adoption d’une attitude responsable et constructive ».

« Devant les risques graves et les épreuves que portent en elle la panoplie de sanctions massives annoncées par le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO, ce 9 janvier à Accra, ainsi que les contre-mesures annoncées par le gouvernement de la République du Mali, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue et au réengagement dans le dialogue en vue d’éviter à la région un engrenage de la tension et une exacerbation de la crise », a-t-on encore noté.
 

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