Selon la même source, le défunt sera inhumé jeudi à Touba (centre), et ses funérailles auront lieu le même jour à Ndour-Ndour, son village natal situé dans la région de Kaolack (centre).
Mamadou Moustapha Sarr, âgé de près de 50 ans, laisse au monde deux épouses et des enfants.
Il a travaillé pour plusieurs médias dont l’Agence de presse sénégalaise (APS), les quotidiens L’As et Wal Fadjri (devenu WalfQuotidien), avant de se mettre au service du quotidien L’info.
Mamadou Moustapha Sarr avait une vive passion pour le journalisme de terrain, qui l’a conduit à la couverture de nombreux événements dont le Magal de Touba, le pèlerinage annuel de la communauté musulmane mouride.
Formé sur le tas, son amour du journalisme l’avait emmené à passer avec succès le concours d’entrée au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, dont il faisait partie de la 42e promotion (2011-2014), après plusieurs années d’exercice du métier.
Depuis quelques années, Mamadou Moustapha Sarr intervenait dans les débats télévisés sur les questions économiques.
Son décès a fortement attristé le monde médiatique sénégalais, ses amis et proches envahissant les médias sociaux pour présenter leurs condoléances, exprimer leur tristesse et témoigner de son commerce facile ou de son sens de l’amitié.
‘’Le décès de Mamadou Sarr est une triste nouvelle. Paix à son âme. Il avait préparé dans des conditions difficiles le concours d’entrée au Cesti et avait été brillamment reçu. Je garde de lui le souvenir d’un bon étudiant’’, a témoigné le journaliste Mamadou Koumé, l’un de ses formateurs, sur une plateforme électronique réunissant des diplômés de cette école de journalisme.
‘’C’était un homme sympa et respectueux envers les gens. Puisque j’ai participé à sa formation, il m’appelait affectueusement mon maître. Engagé et déterminé, il portait tous les combats contre l’injustice’’, a écrit sur Facebook son confrère Souleymane Diop, conseiller technique en communication du Centre des œuvres universitaires de Dakar.
APS