Pour ce qui est de sa carrière professionnelle et politique, il faut rappeler qu’en 1956, Mamadou Diop est incorporé dans l’Armée française avant d’être affecté au Niger puis en Algérie. En 1960, il est promu lieutenant.
Au mois de novembre de la même année, il revient au Sénégal et intègre la gendarmerie. Il a commandé la compagnie de gendarmerie du Sine-Saloum et du Sénégal oriental ainsi que l’école de formation et d’application de la gendarmerie nationale avant d’être versé dans la réserve lorsqu’il obtient le grade de commandant. Plus tard, il arbore ses galons de colonel. Il abandonne, malgré tout, la tenue.
En 1971 il accède aux fonctions de magistrat. Cap ainsi vers la Cour suprême où il occupe le poste d’avocat général.
Ensuite le président de la République Senghor le fait venir à ses côtés au palais présidentiel en le nommant Secrétaire général de la Présidence. Il est nommé tour à tour aux départements des Travaux publics, du Transport et de l’Urbanisme, fonction qu’il exerce jusqu’au départ du président Léopold Sédar Senghor de la présidence de la République. En janvier 1981, il est ministre de la Santé publique dans le premier gouvernement du Premier ministre Habib Thiam.
En 1984, il devient maire de Dakar, poste qu’il occupe pendant 17 ans et qui l’a rendu célèbre. Pape Diop lui succède en 2002. Il a présidé aux destinées de la commune d’arrondissement de Yoff.
L’Essentiel présente ses condoléances à la famille du défunt et à tout le peuple sénégalais.