GROUPE A :
Guinée-Libye (31 août) et Tunisie-RD Congo (1er septembre)
La Guinée et la Libye (zéro point) vont s’affronter à Conakry avant de se retrouver à Monastir, en Tunisie (le 4 septembre), afin d’entretenir l’espoir d’une qualification rendue hypothétique à cause de leurs débuts manqués (deux défaites).
Mais c’est vers Radès que tous les regards vont se tourner. Tunisiens et Congolais, qui ont remporté leurs deux premiers matchs, sont appelés à se disputer la première place. « Chez elle, la Tunisie a du mal à s’imposer. Et quand elle y parvient, c’est souvent par un petit écart. La RDC poursuit sa progression, et je pense qu’elle obtiendra le point du match nul », pronostique Le Roy. Les Aigles de Carthage seront notamment privés d’Aymen Abdennour, en manque de compétition et qui a profité de cette absence pour finaliser son prêt du Valence CF à Marseille. Du côté des Léopards, Yannick Bolasie, en phase de reprise, n’est pas encore opérationnel, pas plus que Fabrice N’Sakala.
GROUPE B :
Nigeria-Cameroun (1er septembre) et Zambie-Algérie (2 septembre)
Deux anciens vainqueurs de la CAN sont en grand danger. Le Cameroun, le dernier en date, se rend au Nigeria, qui a fait le plein lors des deux premiers matches. « Et gagner au Nigeria, c’est toujours une mission presque impossible », rappelle Claude Le Roy, qui avait réussi cet exploit avec le Congo il y a trois ans (3-2). « Le Cameroun a l’obligation de ne pas perdre à Uyo, et de faire un résultat à Yaoundé. » Les Lions Indomptables ne comptent que deux points et restent sur une Coupe des Confédérations décevante, alors que les Nigérians de Gernot Rohr pourraient, en cas de succès, se rapprocher un peu plus de la Russie.
La situation de l’Algérie (un point) est encore plus compliquée. « Elle doit gagner en Zambie, et tout le monde sait que les équipes nord-africaines ont toujours beaucoup de mal en Afrique anglophone, même si la Zambie n’est plus au niveau de 2012, quand elle a gagné la CAN », prévient Le Roy. Les Fennecs, privés de Ryad Boudebouz Sofiane Feghouli, n’ont pas d’autre choix que de s’imposer à Lusaka et de confirmer le 5 septembre à Constantine. Sinon…
GROUPE C :
Maroc-Mali (1er septembre) et Gabon-Côte d’Ivoire (2 septembre)
Avec quatre points, les Éléphants ivoiriens ont pris le meilleur départ, dans un groupe très serré. Aux yeux de Claude Le Roy, le Maroc de son ami Hervé Renard a les moyens de battre le Mali, qui jouera gros lors de cette double confrontation.
« Les Lions ont davantage d’arguments. Ils ont intérêt à prendre un maximum de points, d’abord à Rabat, pour rester dans le coup. À Bamako, ce sera difficile. Avec un nul et une victoire, les Marocains feraient une bonne opération. » À condition que les Ivoiriens version Wilmots, martyrisés en juin par les Pays-Bas (0-5) et la Guinée (2-3) ne profitent pas des deux matchs face au Gabon pour prendre le large au classement. « Le Gabon n’est plus le même sans Aubameyang, même s’il y a d’autres bons joueurs. Mais la Côte d’Ivoire, en pleine transition, me semble avoir des difficultés à gérer cette période, malgré le talent qu’il y a. J’ai l’impression que certains joueurs n’arrivent pas à se faire mal comme le faisaient Drogba ou Yaya Touré », estime le coach des Éperviers.
GROUPE D :
Cap Vert-Afrique du Sud (1er septembre) et Sénégal-Burkina Faso (2 septembre)
Les Cap-Verdiens, dont le compteur est toujours bloqué à zéro, devront battre les Bafana Bafana (quatre points) pour continuer à espérer.
Samedi, le Sénégal, battu en Afrique du Sud en novembre sur une incroyable erreur d’arbitrage, doit impérativement s’imposer à Dakar face au Burkina Faso. Les Lions de la Teranga (trois points) sont les favoris de Claude Le Roy. « Le Sénégal a un des meilleurs effectifs d’Afrique. C’est une équipe qui va gagner des titres, j’en suis sûr, et je pense qu’elle est potentiellement plus forte que les Étalons. Mais attention à cette équipe, qui joue bien et qui s’améliore chaque année. Les joueurs se connaissent bien, c’est très cohérent. » L’équipe d’Aliou Cissé, en cas de match nul et même de défaite, aborderait son déplacement à Ouagadougou affaiblie.
GROUPE E :
Ouganda-Égypte (31 août) et Ghana-Congo (1er septembre)
Leaders avec six points, les vice-champions d’Afrique 2017 vont affronter deux fois l’Ouganda, deuxième avec quatre unités. Les coéquipiers de Mohamed Salah pourraient même valider leur qualification s’ils dominent deux fois les Cranes, à condition que le Ghana (trois points) ne récolte que deux points lors de sa double confrontation avec le Congo, quasiment éliminé après ses deux défaites. Ce serait alors la première fois depuis 1990 que l’Égypte se qualifierait pour la Coupe du monde. « Mais je pense que rien ne sera joué à l’issue de la quatrième journée », tempère Le Roy.
Source Jeune Afrique