
Cependant, Selon Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, pour une recevabilité et une transparence effective et, permettre sa meilleure appréciation, « l’Etat du Sénégal doit permettre aux citoyens d’accéder au contrat pour connaître les autres clauses contractuelles ».
Pour lui, ces acquis ne doivent pas nous faire oublier que la construction de l’autoroute doit faire l’objet d’audit technique, comme souhaité par le Président de la République aux premières années de son accession au pouvoir en 2012. Car rappelle-t-il, sur les 380 milliards initialement débloqués, les 319, 2 milliards viennent de l’Etat du Sénégal (donc du contribuable) et non de EIFFAGE qui n’avait injecté que 61 milliards (20,8 milliards de fonds propres ; le reste, une levée auprès d’institutions financières), sans compter l’importante assiette foncière. « En ce moment à qui doit appartenir l’autoroute», s’interroge-t-il.